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Israël : pression populaire croissante contre Netanyahu à Tel-Aviv
Tel-Aviv a connu dimanche l’une de ses plus grandes manifestations depuis le déclenchement de la guerre à Gaza en octobre 2023. Selon les organisateurs, jusqu’à 500.000 personnes ont défilé dans les rues de la ville pour réclamer un cessez-le-feu et la libération des otages toujours retenus par le Hamas.
Parmi les manifestants, beaucoup brandissaient des photos de captifs ou arboraient un ruban marqué du chiffre 681, correspondant au nombre de jours écoulés depuis l’enlèvement des otages lors de l’attaque du 7 octobre 2023.
« C’est probablement la dernière chance que nous avons de les sauver », a lancé Ofir Penso, enseignant d’arabe de 50 ans.
Pression accrue sur Netanyahu
La mobilisation intervient après la décision du gouvernement israélien d’intensifier son offensive sur la bande de Gaza, avec pour objectif la prise de contrôle de la ville de Gaza et des camps voisins. Cette stratégie, dénoncée par l’ONU et plusieurs ONG en raison du risque de famine, a ravivé la contestation en Israël.
« Nous demandons un accord global et la fin de la guerre. Nous demandons ce qui nous revient de droit : nos enfants », a plaidé Einav Tzangauker, mère d’un otage encore détenu.
Une société fracturée
Si le sort des 49 captifs toujours à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée, reste au cœur des préoccupations, de nombreux manifestants redoutent aussi l’avenir du pays. « Notre image dans le monde n’a jamais été aussi dégradée. Le pays tout entier se déchire », confie Nick, 31 ans, employé dans la tech.
Beaucoup dénoncent également la perte de confiance envers le gouvernement de Benjamin Netanyahu. « Nous servons notre pays, mais ces derniers mois, le gouvernement ne sert plus ses citoyens », estime Ella Kaufman, mère de deux officiers de l’armée israélienne.
D’autres voix défendent toutefois la ligne dure de l’exécutif. « La fin de la guerre est entre les mains du Hamas », affirme Patrick Menache, investisseur de 69 ans. « Netanyahu doit terminer la guerre, et ensuite il devra partir. »