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Javier Milei attaqué par des manifestants à Buenos Aires
Le président argentin Javier Milei a été pris pour cible mercredi dans la banlieue de Buenos Aires, où des manifestants en colère ont lancé des pierres et des bouteilles contre son cortège présidentiel. L’incident, survenu à Lomas de Zamora, s’est produit alors que le chef de l’État effectuait une tournée de terrain pour promouvoir son parti en vue des élections législatives d’octobre.
Selon le porte-parole présidentiel Manuel Adorni, Milei a été rapidement exfiltré par ses gardes du corps et n’a pas été blessé. Sur le réseau social X, il a accusé les partisans de l’ancienne présidente Cristina Kirchner, assignée à résidence depuis juin, d’être à l’origine des violences. « Des militants de l’ancienne politique, pur kirchnérisme et un modèle de violence que seuls veulent les hommes des cavernes du passé », a-t-il écrit.
L’attaque a provoqué une bousculade dans laquelle une sympathisante de Milei a été blessée et transportée en ambulance. Les manifestants brandissaient des pancartes réclamant le départ du président et dénonçaient une affaire de corruption visant sa sœur, Karina Milei.
L’origine de la contestation remonte à la diffusion d’audios de l’ex-directeur de l’Agence pour le Handicap, Diego Spagnuolo, qui accuse Karina Milei d’avoir détourné des fonds destinés aux personnes handicapées. « Tout ce que dit ce fonctionnaire est faux. Nous allons le poursuivre en justice et prouver qu’il a menti », a réagi Javier Milei depuis son véhicule, peu avant les incidents.
Dans la rue, la colère reste vive. « C’est une honte qu’ils volent aux personnes handicapées », a dénoncé une manifestante auprès de la télévision locale C5N.
Alors que le président ultralibéral revendique ses succès économiques — notamment une baisse de l’inflation au prix de coupes drastiques dans les dépenses sociales —, les élections législatives du 26 octobre s’annoncent comme un test décisif pour mesurer sa popularité.