- 13:32Le Maroc conforte sa place de deuxième fournisseur de courgettes en Europe en 2024
- 12:45Le Maroc accélère sur le marché norvégien : les exportations de tomates grimpent de 37,9 %
- 12:15Syndicalisme au Maroc : quand la bureaucratie freine la dynamique ouvrière
- 11:30Coopération renforcée : une délégation française en visite officielle à Dakhla
- 10:38Le Conseil de la concurrence impose la liberté des prix dans le secteur de la photographie
- 10:15Sécurité maritime : les pays africains appelés à renforcer leur coopération
- 09:30Le PJD sauve son congrès national grâce à un élan de solidarité citoyenne
- 08:32À Washington, Nadia Fettah souligne le rôle central du Maroc entre l’Afrique, l’Europe et les États-Unis
- 08:00Michael Doran souligne le rôle stratégique du Maroc sur la scène internationale
Suivez-nous sur Facebook
Kenya : le nouveau vice-président autorisé à prendre fonction
Le 31 octobre, la Haute Cour de Nairobi a accordé l’autorisation à Kithure Kindiki de prendre ses fonctions en tant que vice-président du Kenya. Cette décision survient malgré le fait qu’une procédure judiciaire soit toujours en cours concernant la destitution de l'ancien vice-président, Rigathi Gachagua.
La Haute Cour, composée de trois juges, a annulé une précédente décision qui suspendait la prestation de serment de Kindiki, affirmant que cette suspension risquait de créer un vide politique. La nomination de Kindiki a été effectuée par le président William Ruto, un jour après la mise en accusation et la destitution de Gachagua, qui ont été votées par plus des deux tiers des législateurs le 17 octobre. Ce dernier a été accusé de corruption, d’incitation aux divisions ethniques, ainsi que de soutien à des manifestations antigouvernementales.
Les tensions au sein de l'Alliance démocratique unie, le parti au pouvoir, ont été mises en lumière par cette situation. Les relations entre Ruto et Gachagua ont été particulièrement tumultueuses, notamment après que ce dernier a exprimé son désaccord avec les politiques gouvernementales concernant les expulsions forcées lors des inondations causées par des pluies torrentielles.
Gachagua a contesté sa destitution devant la Haute Cour, arguant que les accusations portées contre lui étaient infondées et que le processus judiciaire avait été biaisé. Le jour même de son impeachment, il a été hospitalisé en urgence en raison de douleurs thoraciques, ce qui a conduit ses avocats à demander un ajournement. Cependant, le Sénat a rejeté cette demande, déclarant que Gachagua avait déjà eu l'occasion de défendre sa position.
Les partisans de Gachagua ont dénoncé la rapidité et l'inéquité du processus qui a conduit à sa destitution, soutenant que le président Ruto aurait joué un rôle dans cette décision. En dépit des critiques, Ruto, qui a été élu sur la promesse de représenter les citoyens les plus vulnérables du Kenya, a été confronté à un vent d'opposition en raison de ses propositions d’augmentation des impôts pour le remboursement de la dette extérieure. En réponse, il a été contraint de réviser certaines de ses politiques et de procéder à un remaniement de son cabinet.
La situation politique au Kenya continue d’évoluer alors que le pays se prépare à faire face aux défis socio-économiques croissants et aux tensions politiques internes. Les décisions prises par le nouveau vice-président, Kithure Kindiki, ainsi que la suite des événements concernant l'ancien vice-président, seront scrutées de près dans les semaines à venir.
Commentaires (0)