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L’Espagne bloque tout échange militaire avec Israël et durcit sa position
Le gouvernement espagnol a franchi un pas inédit en adoptant mardi un embargo « total » sur les armes visant Israël. Cette décision, présentée par le Premier ministre Pedro Sánchez comme une mesure pour « mettre un terme au génocide à Gaza », s’inscrit dans une série d’initiatives diplomatiques et économiques renforçant la position critique de Madrid face à l’offensive israélienne.
Le décret, approuvé en conseil des ministres, interdit désormais toute exportation et importation de matériel de défense, de produits ou de technologies militaires entre l’Espagne et Israël. Il bloque également les demandes de transit de carburant d’aviation à usage militaire potentiel et proscrit l’importation, ainsi que la publicité, de produits provenant des colonies jugées illégales à Gaza et en Cisjordanie.
« Ce décret constitue un grand pas en avant et se veut pionnier au niveau international en matière d’embargo total sur les armes », a souligné le ministre de l’Économie, Carlos Cuerpo, lors d’une conférence de presse. Selon le gouvernement, cette interdiction légalise une pratique déjà appliquée de facto depuis le début de l’offensive israélienne contre Gaza.
Le texte entre en vigueur immédiatement mais devra encore être validé par le parlement, où la coalition de gauche dirigée par Pedro Sánchez ne dispose pas d’une majorité absolue, compliquant l’adoption définitive de la mesure.
Très critique envers la politique israélienne, le Premier ministre espagnol avait annoncé le 8 septembre un ensemble de neuf mesures destinées à accroître la pression internationale. À la veille de l’Assemblée générale de l’ONU, il a qualifié la situation à Gaza de « l’un des événements les plus sombres et terribles du XXIᵉ siècle », appelant la communauté internationale à « ne pas rester silencieuse et paralysée ».