-
11:31
-
11:11
-
11:00
-
10:45
-
10:30
-
10:12
-
10:00
-
09:44
-
09:30
-
09:15
-
09:00
-
08:46
-
08:45
-
08:20
-
08:08
-
23:31
-
23:00
-
22:45
-
22:31
-
22:10
-
21:40
-
21:31
-
21:10
-
21:00
-
20:46
-
20:31
-
20:10
-
19:44
-
19:31
-
19:10
-
19:00
-
18:44
-
18:32
-
18:30
-
18:00
-
17:44
-
17:30
-
17:00
-
16:44
-
16:30
-
16:09
-
16:08
-
15:41
-
15:40
-
15:30
-
15:15
-
15:10
-
14:47
-
14:30
-
14:29
-
14:14
-
13:45
-
13:44
-
13:30
-
13:00
-
12:45
-
12:31
-
12:10
-
12:00
-
11:55
-
11:44
-
11:37
Le Maroc maintient sa dette extérieure à un niveau soutenable
Le Maroc confirme la solidité de sa position financière extérieure malgré un contexte international marqué par la hausse des taux d’intérêt et les tensions sur les marchés émergents. Selon le International Debt Report 2025 de la Banque mondiale, le service de la dette du Royaume est resté contenu à 13 % des exportations en 2024, un niveau considéré comme largement soutenable.
Un indicateur stable malgré les pressions mondiales
Avec un ratio de 13 %, le Maroc se situe dans une zone de confort selon les standards des institutions financières internationales. Ce niveau reste bien inférieur au seuil de vulnérabilité fixé à 20 %, alors que plusieurs pays de la région MENA dépassent déjà ce palier en raison des pressions financières accrues.
Cette stabilité témoigne de la résilience de l’économie marocaine, soutenue par une diversification croissante de ses exportations et une stratégie d’endettement prudente.
Une dette extérieure stabilisée
À fin 2024, la dette extérieure du Maroc s’établit à 67,99 milliards de dollars, enregistrant un léger recul après un pic en 2023. Elle représente 45 % du revenu national brut (GNI), un niveau inférieur à celui de nombreuses économies voisines.
La structure de la dette marocaine, reposant fortement sur les bailleurs multilatéraux notamment la Banque mondiale, qui détient plus de 10,2 milliards de dollars de créances permet de réduire les risques de refinancement grâce à des maturités longues et des conditions financières plus favorables.
Des défis toujours présents
Malgré une situation jugée globalement maîtrisée, plusieurs facteurs continuent de peser sur la trajectoire financière du pays :
- la dépendance aux importations énergétiques,
- la volatilité des recettes touristiques,
- les coûts élevés liés à la transition énergétique.
Cependant, le Maroc bénéficie d’un cadre macroéconomique robuste, d’un niveau de réserves de change confortable et d’une politique budgétaire orientée vers un assainissement progressif.