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Le président libanais met en garde Israël après une opération à Blida
Le président libanais Joseph Aoun a enjoint, jeudi, à l’armée de « s’opposer à toute incursion israélienne », au lendemain d’une opération militaire israélienne dans le sud du Liban ayant coûté la vie à un employé municipal.
Une incursion meurtrière à Blida
Selon l’Agence nationale d’information (Ani), une unité israélienne appuyée par des véhicules a pénétré dans le village de Blida, à plus d’un kilomètre de la frontière.
L’unité aurait investi le bâtiment de la municipalité, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, tué par les soldats israéliens.
L’incursion aurait duré plusieurs heures avant le retrait des troupes à l’aube.
Le président Aoun a dénoncé dans un communiqué une « agression contre la souveraineté libanaise », appelant l’armée à « défendre le territoire et la sécurité des citoyens ».
Réactions officielles et contexte
Sur X, le Premier ministre Nawaf Salam a également condamné « une agression flagrante contre les institutions de l’État libanais ».
L’armée israélienne a confirmé avoir mené l’opération, affirmant qu’elle visait une « infrastructure terroriste » du Hezbollah, et qu’un « suspect » avait été repéré dans le bâtiment avant que les soldats n’ouvrent le feu face à une « menace directe ».
Une enquête interne a été ouverte, selon la même source.
Dans un autre village frontalier, Adaissé, les forces israéliennes ont dynamité un bâtiment utilisé pour des cérémonies religieuses, d’après l’Ani.
Escalade progressive dans le sud du Liban
Ces derniers jours, l’armée israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant cibler des positions ou infrastructures du Hezbollah.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, 111 civils ont été tués au Liban par des frappes israéliennes depuis la fin de la guerre de 2024.
Le Hezbollah, affaibli par le conflit, demeure réticent à remettre ses armes à l’armée nationale, malgré la pression américaine.
Un mécanisme de suivi du cessez-le-feu de novembre 2024 réunit régulièrement le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l’ONU à Naqoura, où siège la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Lors de la réunion de mercredi, l’émissaire américaine Morgan Ortagus a insisté sur la nécessité pour l’armée libanaise de placer toutes les armes sous contrôle de l’État d’ici fin 2025.