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Les Food Trucks, la gastronomie en mouvement !
Fini le confinement, à nous les repas en plein air, à nous la fraîcheur ! Tel est l’adage d’une activité commerciale très originale. Il s’agit des restaurants mobiles qui sortent de leurs coquilles, à leur tour, pour investir les espaces, les parcs et les boulevards, et visant essentiellement les rassemblements de toutes natures.
Food truck, le terme peut paraître intriguant, mais derrière cet emprunt anglo-saxon il y a à boire et à manger.
Après la mise à quai, le calage, la pose des béquilles de sécurité et enfin le débâchage, les “Chefs- montés” en toques se retroussent les manches et commencent à préparer les repas d’une journée bien étendue.
Ces camions-restaurants proposent des menus diversifiés et bien garnis, surtout moins chers et destinés à tous les goûts. La clientèle ne manque pas et des files d’attentes sont observées à toute heure de la journée.
Petits, attirants par leurs couleurs vives et lumineuses, ces adversaires/concurrents des restaurants classiques, ne connaissent pas la crise, et pour cause ils font travailler seulement entre deux à quatre personnes au maximum.
Avec des charges très réduites, ce business, apparemment, très lucratif, devrait avoir de belles années et un grand avenir devant lui, au détriment des autres restaurants victimes des restrictions imposées par les autorités. Alors que pour les restaurants-mobiles, il suffit de respecter quelques gestes barrières et les affaires prospèrent.
Avec la reprise de la vie normale qui coïncide avec la saison estivale, après un long confinement, tout le monde, même les agoraphobes, ont hâte de se procurer un sandwich, un jus ou encore des glaces.
Certains se demandent qu’est ce qui pousse les gens à choisir ce type de fast-food? La réponse est que les camions-restaurants traquent les emplacements idéaux pour séduire les clients, encore plus les enfants.
Mounir Mimouni (32 ans) est propriétaire d’un food-truck, baptisé “Chez moon’s” à Kénitra. Revenant sur son expérience à la MAP, il affirme que l’idée de monter son propre projet de restauration lui est venue à l’esprit, après une première expérience de cinq ans en tant que “manager” dans une franchise de restauration rapide internationale et un voyage d’immersion en France.
Le “Chef” Mounir, a, ensuite eu le choix “soit d’ouvrir un restaurant ou de lancer un food-truck. Mais, suite une étude de faisabilité (employabilité- autorisation, visites médicales, …), il a préféré le food-truck, qu’il a fait démarrer en 2019, après avoir décroché son autorisation auprès de la police administrative locale.
“Les autorités m’ont proposé quatre points de stationnement, seulement dans toute la ville, pour éviter toute concurrence déloyale vis-à-vis des autres restaurants sédentaires”, a-t-il fait savoir, ajoutant que les mesures d’hygiène, de sécurité et de salubrité doivent être absolument respectées sous peine de se voir verbaliser.
“Mon food-truck a nécessité un investissement de 330.000 dirhams (33 millions de centimes) et assure un emploi pour deux personnes”, a souligné M. Mounir.
“C’est un projet rentable”, a-t-il révélé, précisant que “la qualité et le bon service” sont les clés de la réussite de son projet.
Le propriétaire du food-truck a en outre affirmé que le déplacement d’un point à l’autre, qui est dicté par l’autorisation, se fait en fonction de la demande (saisons estivales, sites touristiques…).
Par ailleurs, M. Mounir a fait observer que depuis l’avènement de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) et à l’instar des autres activités, les charges et les recettes de son projet ont été lourdement impactées (arrêt d’activité, stockage et validité des produits alimentaires,…) d’autant plus qu’il n’a reçu, selon ses dires, aucune indemnité.
Dans le même sillage, notre interlocuteur semble très optimiste quant à l’avenir de son projet et compte le développer en le transformant en une franchise pour générer des emplois.
C’est parce que l’impossible n’est pas marocain, que certains jeunes ne reculent devant rien pour gagner leur vie.
Source : MAP