-
14:30
-
14:22
-
14:08
-
13:43
-
13:40
-
13:33
-
13:07
-
13:00
-
12:28
-
12:00
-
11:30
-
11:20
-
11:15
-
10:45
-
10:30
-
10:11
-
10:00
-
09:49
-
09:31
-
09:30
-
09:14
-
08:42
-
08:31
-
08:30
-
08:23
-
08:08
-
08:07
-
08:00
-
07:55
-
07:43
-
07:36
-
07:30
-
07:27
-
07:20
-
07:16
-
07:09
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
-
hier
Suivez-nous sur Facebook
Netanyahu et le « Grand Israël » : Rabat exprime sa condamnation
Les déclarations de Benjamin Netanyahu en faveur d’un « Grand Israël » continuent de susciter un tollé dans les capitales arabes. Dans un communiqué conjoint daté du 16 août, les ministres des Affaires étrangères de près de trente pays arabo-musulmans, dont le Maroc, ont dénoncé des propos jugés dangereux et contraires au droit international.
Soutenus par la Ligue des États arabes, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et le Conseil de coopération du Golfe, les signataires estiment que les affirmations du Premier ministre israélien constituent une menace directe pour la stabilité régionale et internationale.
L’expression « Grand Israël », à laquelle Netanyahu a souscrit lors d’un entretien télévisé, renvoie à une vision nationaliste qui dépasse les frontières actuelles de l’État hébreu, incluant la Cisjordanie et certaines parties de pays voisins tels que la Jordanie, le Liban ou la Syrie. Pour les chancelleries arabes, ces déclarations trahissent une volonté expansionniste qui compromet gravement toute perspective de paix.
Le communiqué conjoint condamne également le feu vert donné par le ministre israélien Bezalel Smotrich à un projet de colonisation dans la zone sensible dite « E1 » en Cisjordanie. Les responsables arabes dénoncent par ailleurs la poursuite des violences des colons et les incursions de l’armée israélienne dans les villes et camps palestiniens.
Les réactions individuelles n’ont pas tardé. L’Égypte a exigé des clarifications officielles, rappelant que ce type de discours alimente l’instabilité et bloque toute solution pacifique. La Jordanie a fustigé une « escalade provocatrice » portant atteinte à la souveraineté des États, tandis que l’Irak a parlé de « révélations explicites des ambitions expansionnistes de l’occupation ». L’Arabie saoudite, de son côté, a réaffirmé son rejet « total » des projets de colonisation et réitéré son soutien au droit des Palestiniens à établir un État indépendant.
Face à cette levée de boucliers, les diplomaties arabes veulent montrer un front uni. Leur message est clair : toute tentative de légitimer un projet de « Grand Israël » sera perçue comme une provocation et un danger majeur pour la paix au Proche-Orient.