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Nouvelle-Calédonie : fin de l’interdiction de TikTok après le retour au calme
Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont annoncé la levée de l'interdiction de TikTok, mesure qui avait été instaurée le 15 mai dernier pour limiter les contacts entre émeutiers. Cette décision intervient avec le retour progressif au calme dans l’archipel, où les restrictions mises en place commencent à être allégées.
Le Haut-Commissariat de la République a précisé dans un communiqué que, suite à la fin des mesures d’état d’urgence sur le territoire depuis le mardi 28 mai 2024, l’interdiction de la plateforme TikTok a été levée. Toutefois, le couvre-feu reste en vigueur pour assurer la sécurité publique.
L'interdiction de TikTok avait été permise grâce à la proclamation de l’état d’urgence et la présence d’un unique opérateur télécoms en Nouvelle-Calédonie. Le gouvernement avait considéré ce réseau social, propriété de la société chinoise ByteDance, comme un vecteur de communication privilégié entre les groupes responsables des violences nocturnes. Cette mesure avait également été prise dans un contexte de crainte d’ingérences et de désinformation venant de pays étrangers, tels que la Chine et l’Azerbaïdjan, qui auraient cherché à attiser les tensions.
Jeudi dernier, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, avait confirmé le blocage de TikTok, soulignant le « caractère limité et temporaire de la mesure » ainsi que l'importance de « l’intérêt public qui s’attache au rétablissement de la sécurité ». Le Conseil d’État avait également noté que les autres réseaux sociaux et médias restaient accessibles, rejetant ainsi pour « défaut d’urgence » le recours en référé-liberté déposé par la Ligue des droits de l’Homme, l’association Quadrature du Net et trois habitants de Nouvelle-Calédonie.
La levée de l’état d’urgence et des restrictions sur TikTok marque une étape importante vers un retour à la normalité. Cependant, le Haut-Commissariat a souligné que certaines mesures restent en place : l’interdiction des rassemblements, de la vente et du transport d’armes, la vente d’alcool, ainsi que le couvre-feu de 18h00 à 06h00 du matin.
Depuis le déclenchement des émeutes par un projet de loi constitutionnelle, la Nouvelle-Calédonie a été marquée par des violences qui ont coûté la vie à sept personnes, dont deux gendarmes, ainsi que par de nombreuses dégradations et des barrages routiers. Malgré le calme relatif revenu ces derniers jours, aucune solution politique durable n’a encore été trouvée entre les loyalistes et les indépendantistes, plongeant l'archipel dans une situation incertaine.
Les autorités continuent de déployer jusqu’à 3.500 effectifs de forces de l’ordre pour maintenir la paix et la sécurité dans cette région engagée depuis 1998 dans un processus d’émancipation.