- 20:30Iran : une violente explosion ravage le principal port du pays, faisant 25 morts et 800 blessés
- 19:30Sous la pression de Trump, le Canada s'apprête à voter dans un climat d'incertitude
- 18:30Coupe de la CAF : la RS Berkane en quête de confirmation à Constantine
- 17:40Vancouver endeuillée : 8 morts et 6 blessés lors d'un drame au festival philippin
- 17:17Blé tendre marocain : entre surproduction locale et appétit pour l'importation
- 16:40Cybersécurité au Maroc : un appel pressant pour un cadre national renforcé
- 16:20Arrestation pour dénonciation calomnieuse après le meurtre macabre de Ben Ahmed
- 15:30Le FC Barcelone triomphe en coupe du roi face au Real Madrid après un duel épique
- 14:40Le CRI de l'oriental consolide son rôle moteur en matière d'investissement régional
Suivez-nous sur Facebook
Peines alternatives : Une réforme en marche pour moderniser la justice marocaine
Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a qualifié l’entrée en vigueur prochaine de la loi sur les peines alternatives de « pas très positif » pour le développement du système pénal marocain. Il s’exprimait jeudi à Rabat, à l’issue d’une réunion présidée par le Chef du gouvernement et consacrée au suivi de cette réforme d’envergure.
Prévue pour être appliquée dès août prochain, la loi 43.22 introduit de nouvelles sanctions pénales visant à remplacer certaines peines d’emprisonnement. Parmi ces alternatives figurent les travaux d’intérêt général, la surveillance électronique, les mesures curatives et les jours-amende. Toutefois, ces dispositions ne concernent pas les délits passibles de plus de cinq ans de prison ni les cas de récidive.
Lors de la réunion, Abdellatif Ouahbi a assuré que toutes les ressources techniques, humaines et financières nécessaires ont été mobilisées pour garantir la mise en œuvre efficace de cette réforme. Les discussions ont également porté sur les textes d’application en cours de finalisation ainsi que sur l’implication des différentes institutions concernées.
Cette loi s’inscrit dans un processus plus large de modernisation du système judiciaire marocain, en accord avec les standards internationaux en matière de droits humains. En favorisant des alternatives à l’incarcération, elle ambitionne de désengorger les prisons, d’améliorer les conditions de réinsertion des condamnés et de rationaliser les dépenses publiques liées au système carcéral.
Commentaires (0)