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Pénurie d’eau à Oran : près de 800 000 habitants touchés
La wilaya d’Oran traverse une crise aiguë de l’eau potable depuis plus d’une semaine, mettant à rude épreuve la résilience des habitants. À l’origine de cette situation alarmante : l’arrêt total de la station de dessalement d’eau de mer de Chatt El Hilal, implantée dans la wilaya voisine de Aïn Témouchent, principale source d’alimentation pour une grande partie du territoire oranais.
Depuis le 21 mai, l’impact de cette rupture se fait durement ressentir. Près de 800 000 personnes sont concernées, notamment dans les communes côtières d’Aïn El Turck et de Boutelelis, mais aussi dans plusieurs quartiers densément peuplés d’Oran, comme Bouamama, le pôle urbain Ahmed Zabana, Aïn El Beïda, Bréda, Mouahidine, Ras El Aïn et le centre historique de Sidi El Houari.
La colère gronde dans la population. Les longues files d’attente devant les rares points d’eau, les réservoirs à sec et l’absence d’alternatives efficaces ont suscité une vague de protestations sur les réseaux sociaux et dans la rue. Le mécontentement est amplifié par les températures en hausse, qui aggravent les conditions de vie et accentuent les besoins en eau, tant pour la consommation que pour l’hygiène.
Les autorités locales n’ont, pour l’heure, fourni que peu d’explications techniques sur les causes exactes de l’arrêt de la station de Chatt El Hilal, ni sur le calendrier d’un éventuel redémarrage. Des camions-citernes ont été mobilisés dans certaines zones, mais ces mesures restent très insuffisantes face à l’ampleur de la crise.
Cette pénurie relance le débat sur la vulnérabilité des infrastructures hydrauliques en Algérie, et sur la dépendance excessive à des équipements concentrés. Elle soulève également des inquiétudes quant à la gestion des ressources en eau dans un contexte de changement climatique et de pression démographique croissante.
En attendant une solution pérenne, les habitants d’Oran doivent composer avec une ressource aussi essentielle que rare, dans un climat de tension grandissante.
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