- 10:30Jood Villages : Une reconstruction solidaire et durable dans le haut atlas
- 10:23Premier Forum économique Maroc-Mauritanie à Nouakchott
- 10:00Assassinat d’Aboubakar Cissé : le suspect mis en examen relance le débat sur l’islamophobie en France
- 09:42Le Maroc et les Émirats Arabes Unis renforcent leur coopération stratégique en aviation civile
- 09:33Casablanca : un Franco-Algérien recherché par Interpol arrêté dans le cadre d’une coopération sécuritaire internationale
- 09:32La Coupe du Monde féminine passera à 48 équipes en 2031
- 09:00Arrestation du maire de Newark : la contestation monte contre un centre de détention voulu par Trump
- 08:45Casablanca lance une étude stratégique pour moderniser la gestion de ses déchets
- 08:33Bank Al-Maghrib allège ses avances, la liquidité s’améliore
Suivez-nous sur Facebook
Poutine ouvert à des négociations, mais exclut Zelensky de la discussion
Le président russe Vladimir Poutine a réaffirmé la disponibilité de Moscou à entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Toutefois, il exclut toute discussion directe avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’il considère comme « illégitime ». Cette déclaration relance les interrogations sur l’avenir du conflit, alors que l’Ukraine redoute un affaiblissement du soutien occidental.
Un dialogue sous conditions
Lors d’une récente interview, Vladimir Poutine a déclaré être ouvert aux négociations, mais sans la participation directe de Volodymyr Zelensky. Selon lui, le mandat du président ukrainien est arrivé à expiration et son gouvernement ne serait plus en mesure de représenter légalement l’Ukraine dans d’éventuels pourparlers. Cette position s’aligne sur le discours officiel du Kremlin, qui remet en question la légitimité de l’administration ukrainienne actuelle en raison de la loi martiale interdisant la tenue d’élections.
Poutine estime cependant qu’un « moyen juridique » pourrait être trouvé si Kiev exprimait une réelle volonté de négocier. Pour l’instant, il affirme ne pas percevoir de signe en ce sens.
Un conflit suspendu à l’aide occidentale
Dans son entretien, le chef du Kremlin a également souligné l’importance de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine. Selon lui, sans ce soutien, les combats prendraient fin en « un mois et demi ou deux mois ». Cette déclaration reflète une conviction de Moscou : l’effort de guerre ukrainien repose largement sur les livraisons d’armes et l’appui financier des États-Unis et de l’Union européenne.
Cette position alimente les craintes de Kiev, notamment en cas d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche. L’ancien président américain a plusieurs fois critiqué l’ampleur du soutien américain à l’Ukraine et affirmé vouloir mettre fin rapidement au conflit. Son éventuelle réélection en novembre 2024 pourrait donc rebattre les cartes et fragiliser la position ukrainienne dans de futures négociations.
Un processus de paix incertain
Alors que la perspective de négociations est de plus en plus évoquée, aucun signe concret ne laisse présager un début de dialogue entre les deux parties. Kiev craint que des pourparlers dans les conditions imposées par Moscou ne se traduisent par des concessions territoriales irréversibles.
Le Kremlin insiste sur le fait que tout accord de paix devra prendre en compte la « réalité du terrain », faisant référence aux territoires ukrainiens revendiqués par la Russie. De son côté, Zelensky exige des garanties de sécurité solides pour son pays avant d’envisager toute négociation.
Entre pressions internationales, évolutions militaires et incertitudes politiques, l’avenir du conflit ukrainien reste plus incertain que jamais.
Commentaires (0)