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Reconnaissance d’un État palestinien : Washington rejette fermement l’initiative de Macron
Les États-Unis ont opposé jeudi un refus catégorique au projet du président français Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Une décision jugée « imprudente » par Washington, qui estime qu’elle compromet les perspectives de paix au Proche-Orient.
« Cette décision imprudente ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C’est un camouflet pour les victimes du 7 octobre », a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio sur le réseau X.
Vives réactions à Tel-Aviv et Washington
L’annonce du chef de l’État français a aussitôt suscité la colère d’Israël, qui y voit une « récompense de la terreur ». Paris justifie cette démarche en affirmant vouloir créer une dynamique collective en faveur d’une solution à deux États, à l’occasion d’une conférence internationale coprésidée par la France et l’Arabie saoudite.
Mais les États-Unis, soutien indéfectible d’Israël, refusent toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien. Une ligne constante, y compris sous la présidence de Joe Biden, qui privilégie une solution négociée entre les deux parties.
Un fossé transatlantique
La divergence avec les capitales européennes, de plus en plus nombreuses à plaider pour une reconnaissance, se creuse dans un contexte de blocage des négociations pour un cessez-le-feu à Gaza.
L’administration Trump avait déjà semé le doute sur son attachement à la solution à deux États, pourtant pilier historique de la diplomatie américaine. Le rejet exprimé par Washington ce jeudi souligne l’isolement diplomatique croissant des États-Unis sur ce dossier à l’échelle internationale.
Aya El Kerf