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Restriction aérienne au Maroc : des essais de drones, pas du patriot
Depuis le 31 mars, une interdiction temporaire de survol a été mise en place au-dessus de plusieurs sites militaires au Maroc. Cette mesure, en vigueur jusqu'au 27 juin, concerne notamment les bases aériennes de Sidi Slimane, Kénitra et l'aéroport militaire de Salé. Alors que certaines sources évoquaient la possibilité de tests du système de défense antimissile Patriot, l'Observatoire spécialisé "Defense Atlas" a précisé que cette restriction est en réalité liée à des essais de drones tactiques.
Une mesure courante mal interprétée
L'annonce de cette restriction a rapidement donné lieu à des spéculations sur les réseaux sociaux. Certains observateurs y voyaient une possible phase de tests du système Patriot, impliquant des tirs de munitions réelles. Cependant, "Defense Atlas" a formellement démenti ces allégations, qualifiant ces informations d'"infondées".
L'Observatoire souligne que la restriction s'étend sur un périmètre limité à 25 kilomètres avec une altitude maximale de 1.500 mètres. Or, cette altitude reste bien inférieure aux capacités du système Patriot, ce qui exclut toute hypothèse liée à son déploiement ou à des essais de tir.
Des tests de drones tactiques
Selon "Defense Atlas", cette restriction aérienne serait en réalité mise en place pour permettre la réalisation d'essais de drones tactiques développés localement pour les besoins de l'Artillerie royale. Ces tests visent à évaluer les performances de ces appareils dans un environnement contrôlé, tout en assurant la sécurité du trafic aérien.
L'Observatoire rappelle également que les exercices impliquant des tirs réels ne sont jamais réalisés dans des zones habitees. Ces opérations se déroulent systématiquement dans des champs de manœuvre spécialisés, loin des populations civiles.
Le Patriot toujours en évaluation
Concernant le système de défense antimissile Patriot, "Defense Atlas" précise qu'il fait actuellement l'objet d'une évaluation technique par les Forces armées royales (FAR). Cette étude vise à analyser son intégration avec le Centre national de défense aérienne et les autres systèmes de défense du pays.
Si des tests de tir devaient être effectués, ils se dérouleraient dans un cadre strictement défini, comme l'un des champs de manœuvre dédiés des FAR ou à l'occasion des exercices de l'African Lion. Toutefois, aucune confirmation officielle ne permet d'affirmer qu'un tel essai est prévu à ce stade.
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