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Russie-Ukraine : Des pourparlers de paix relancés à Istanbul sous pression américaine
Après plus de trois ans d’interruption, les négociateurs russes et ukrainiens se retrouveront ce vendredi à Istanbul pour tenter de relancer un processus de paix au point mort. Ce sommet, organisé au palais de Dolmabahçe sur les rives du Bosphore, intervient dans un contexte de pression diplomatique accrue, notamment de la part du président américain Donald Trump, qui pousse les deux camps à mettre fin à la guerre la plus meurtrière en Europe depuis 1945.
Malgré la reprise du dialogue, les espoirs d’avancée significative restent faibles. Donald Trump a d’ailleurs minimisé les chances d’accord en affirmant qu’aucun progrès ne serait possible sans un face-à-face entre lui et Vladimir Poutine. Ce dernier, tout en proposant des discussions en Turquie, a refusé l’invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky à le rencontrer directement, préférant envoyer une délégation de niveau intermédiaire.
Selon les autorités turques, les discussions débuteront vendredi matin avec une première réunion entre responsables turcs, américains et ukrainiens, suivie d’une session élargie incluant les représentants russes. Côté américain, c’est Michael Anton, directeur de la planification stratégique au département d’État, qui représentera Washington.
La délégation russe est conduite par Vladimir Medinski, conseiller du Kremlin, accompagné de hauts responsables des ministères de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que du chef des services de renseignement militaire. L’équipe ukrainienne, quant à elle, sera dirigée par le ministre de la Défense Rustem Umerov, épaulé par plusieurs responsables militaires et diplomatiques de haut rang.
Le Kremlin présente ces discussions comme une reprise des négociations menées au début de l’invasion en 2022, elles aussi tenues à Istanbul. Mais pour Kiev, le contexte a profondément changé. À l’époque, alors que l’Ukraine venait de subir les premières vagues d’offensive russe, les propositions de Moscou incluaient une réduction drastique de l’armée ukrainienne et des concessions territoriales. Aujourd’hui, avec environ 20 % de son territoire sous contrôle russe, l’Ukraine rejette fermement toute idée de neutralité imposée, de renoncement à l’OTAN ou de cession territoriale.
Zelensky a qualifié la délégation russe de « décorative » et dénoncé le manque de sérieux de Moscou. Il continue de réclamer des garanties de sécurité solides, en particulier de la part des États-Unis, pour toute issue durable au conflit.
Alors que les regards internationaux se tournent vers Istanbul, les attentes demeurent prudentes. Le chemin vers la paix reste semé d’embûches diplomatiques et stratégiques, dans un climat marqué par la méfiance, les conditions inacceptables pour Kiev, et la volonté de Moscou d’imposer ses exigences.
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