Advertising
Advertising
  • Fajr
  • Lever du soleil
  • Dhuhr
  • Asr
  • Maghrib
  • Isha

Suivez-nous sur Facebook

Suspension d’immigration : l’expression “tiers-monde” de Trump sème confusion et critiques

11:01
Suspension d’immigration : l’expression “tiers-monde” de Trump sème confusion et critiques

L’annonce choc de Donald Trump sur la suspension de l’immigration en provenance des « pays du tiers-monde » a déclenché, dès sa publication, une tempête médiatique qui a dépassé les frontières américaines. Formulée sans précision géographique et dans un contexte de forte émotion nationale, la déclaration a suscité un débat intense, obligeant le Département américain de la Sécurité intérieure (DHS) à clarifier en partie la position officielle.

Le président américain a pris la parole sur Truth Social à la suite de l’attaque armée du 26 novembre à Washington, survenue près de la Maison-Blanche et ayant coûté la vie à une jeune membre de la Garde nationale. Il y promet une refonte radicale de la politique migratoire américaine, allant jusqu’à annoncer l’annulation des admissions validées sous l’administration Biden, la suppression des aides fédérales pour les non-citoyens ou encore la dénaturalisation de migrants jugés menaçants pour la « tranquillité intérieure ». Donald Trump évoque également une politique de « reverse migration », destinée à renvoyer certains étrangers installés légalement aux États-Unis.

Face au flou de l’expression « pays du tiers-monde », absente du langage institutionnel américain, Reuters a sollicité le Département de la Sécurité intérieure. Le DHS n’a donné aucune définition précise, se contentant de renvoyer au décret migratoire de juin 2025. Ce texte identifie 19 pays jugés sensibles et déjà soumis à des restrictions d’entrée, dont 12 frappés d’une interdiction totale (Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen), tandis que 7 autres (Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela) font l’objet de restrictions partielles.

Ce renvoi laisse entendre que l’annonce présidentielle repose, pour l’heure, sur le cadre administratif existant et qu’aucune nouvelle liste n’a été officiellement établie.

La terminologie employée par Donald Trump, jugée floue et politiquement chargée, a été critiquée par plusieurs analystes qui soulignent qu’elle ne correspond à aucune classification diplomatique ou sécuritaire reconnue. Pour eux, cette déclaration relève davantage d’une réaction immédiate après l’attentat que d’une mesure prête à être appliquée.

L’annonce a par ailleurs ravivé le débat migratoire aux États-Unis, dans un climat politique déjà polarisé. Si certains saluent un message de fermeté, d’autres s’inquiètent des répercussions symboliques et diplomatiques de cette prise de position qui pourrait tendre davantage les relations avec plusieurs régions du monde.

À ce stade, aucune modification concrète du dispositif migratoire existant n’a été opérée, mais la déclaration confirme la volonté de Donald Trump de durcir encore davantage sa politique migratoire.



Lire la suite

Ce site, walaw.press, utilise des cookies afin de vous offrir une bonne expérience de navigation et d’améliorer continuellement nos services. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies.