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Tensions au Parlement : l’Istiqlal saisit l’éthique contre Ouzzine
Une nouvelle crise secoue le Parlement marocain. Le groupe parlementaire du parti de l’Istiqlal a officiellement demandé, ce lundi, l’ouverture d’une enquête disciplinaire à l’encontre de Mohamed Ouzzine, secrétaire général du Mouvement populaire, à la suite d’un échange tendu avec le député El Ayachi El Farfar. L’incident, survenu lors de la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales, a ravivé les tensions déjà palpables entre certains groupes parlementaires.
Dans une lettre adressée au président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, les élus istiqlaliens dénoncent le comportement de M. Ouzzine, qu’ils accusent d’avoir tenu des propos jugés « injurieux et dégradants », en particulier envers El Farfar, représentant de la circonscription d’El Kelaâ des Sraghna. Selon eux, les déclarations du président de séance ont dépassé les limites du débat politique tolérable, franchissant le seuil de l’attaque personnelle en pleine retransmission télévisée.
Les députés demandent la saisine immédiate de la Commission d’éthique parlementaire afin de procéder à l’examen intégral de l’enregistrement de la séance. L’objectif : déterminer les responsabilités exactes et envisager d’éventuelles sanctions contre Mohamed Ouzzine. Ce dernier est accusé d’avoir usé de sa position de président de séance pour proférer des insinuations malvenues à l’encontre du député istiqlalien, insinuations que ce dernier rejette catégoriquement.
L’affaire intervient dans un contexte politique électrique, marqué par des échanges houleux autour de la gestion des séances parlementaires et de l’absence répétée de certains membres du gouvernement. Malgré des excuses échangées en fin de session, les tensions semblent loin d’être apaisées, et cet épisode relance le débat sur le respect de l’éthique et des responsabilités au sein des institutions représentatives.
Pour de nombreux observateurs, cette affaire met en lumière les limites de la courtoisie parlementaire et soulève des interrogations sur la manière dont les différends politiques devraient être traités dans une enceinte censée incarner l’exemplarité démocratique. Le rôle de la Commission d’éthique s’annonce désormais central pour restaurer la sérénité au sein de l’hémicycle.
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