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Tomates marocaines : l’APEFEL dénonce une campagne de dénigrement en Europe
La tomate marocaine se retrouve à nouveau dans le viseur de certains médias européens.
Dernière attaque en date : une enquête de la plateforme française UFC-Que Choisir, accusant les tomates importées du Maroc et d’Espagne de contenir des résidus de pesticides “dangereux pour la santé”.
Une étude qui tombe à point nommé, au moment où les exportations marocaines consolident leur position de premier fournisseur extra-européen.
La réaction de l’APEFEL, représentant les producteurs et exportateurs marocains de fruits et légumes, ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué publié lundi, l’association dénonce une “offensive sans fondement scientifique” et fustige une instrumentalisation de la question sanitaire à des fins économiques.
Des chiffres qui contredisent les soupçons
Les producteurs marocains rappellent que le système de contrôle piloté par l’ONSSA est aligné sur les normes européennes les plus strictes.
Les données officielles de Bruxelles indiquent d’ailleurs que le Maroc ne représente que moins de 1 % des notifications sanitaires enregistrées entre 2020 et 2025 sur les fruits et légumes importés.
Des chiffres qui contrastent avec l’image alarmiste véhiculée dans certains médias.
Pour l’APEFEL, le débat est biaisé : la présence de résidus ne signifie pas dépassement des limites maximales légales (LMR), et encore moins danger pour le consommateur.
“Les produits européens contiennent eux aussi des traces similaires, sans être pointés du doigt”, souligne l’association.
Une question de confiance… et de compétitivité
Derrière la polémique, c’est bien la compétitivité des exportations marocaines qui semble en cause. Grâce à des rendements stables, une qualité reconnue et des coûts maîtrisés, la filière marocaine a su gagner des parts de marché face à ses concurrents espagnols et néerlandais.
Cette montée en puissance suscite parfois des crispations, dans un contexte où les producteurs européens dénoncent la “concurrence déloyale” du Sud.
L’APEFEL appelle à replacer le débat sur le terrain de la coopération et de la transparence, plutôt que dans celui des campagnes médiatiques.
La tomate marocaine, assure-t-elle, reste un produit sûr, traçable et durable, symbole d’un secteur agricole en pleine modernisation.