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Trêve à Gaza : pourparlers bloqués malgré l’optimisme de Donald Trump
Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’un cessez-le-feu à Gaza poursuivent leur cours difficile, entrant lundi dans leur deuxième semaine sans avancée significative. Alors que les bombardements israéliens continuent de faire de nouvelles victimes dans la bande de Gaza, meurtrie par plus de 21 mois de conflit, le président américain Donald Trump reste néanmoins confiant, espérant un accord prochain.
Depuis le 6 juillet, les discussions, orchestrées à Doha grâce à l’intermédiation du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, butent sur des désaccords majeurs. La proposition centrale prévoit une trêve de 60 jours couplée à la libération des otages israéliens détenus par le Hamas depuis l’attaque spectaculaire du 7 octobre 2023.
Malgré la présence persistante de la délégation du Hamas à Doha, les deux parties s’accusent mutuellement de faire obstruction. Les médiateurs tentent notamment d’obtenir une révision par Israël de sa carte de retrait de Gaza, mais celle-ci demeure source de tensions.
Sur le terrain, la population palestinienne continue de payer un lourd tribut. Selon la Défense civile, au moins 22 Palestiniens ont été tués lors des derniers bombardements, notamment à Gaza-ville et Khan Younès. Des témoignages poignants, comme celui de Belal Al-Adlouni, qui a perdu plusieurs membres de sa famille dans une frappe, illustrent la souffrance quotidienne des civils.
Du côté israélien, la priorité affichée reste la sécurité nationale. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu maintient les objectifs de guerre : libérer les otages, désarmer le Hamas et le déloger de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir détruit plusieurs infrastructures utilisées par le Hamas et ses alliés, tandis que des tirs de roquettes palestiniens continuent de viser des positions en Israël.
Le conflit a causé un lourd bilan humain : plus de 1 200 morts côté israélien, majoritairement des civils, et plus de 58 000 Palestiniens tués selon les chiffres du ministère de la Santé à Gaza. La situation humanitaire est catastrophique, avec des millions d’habitants menacés de famine et des déplacements massifs.
L’un des points les plus épineux reste la gestion du territoire : Israël propose un maintien de ses forces sur une partie significative de Gaza, une mesure rejetée catégoriquement par le Hamas, qui y voit une tentative de contrôle et de déplacement forcé de la population.
Malgré les obstacles, Donald Trump, rencontrant récemment Netanyahu, a réaffirmé son optimisme quant à une résolution prochaine, souhaitant que les discussions aboutissent dès la semaine suivante.
Pourtant, le chemin vers la paix semble encore semé d’embûches, entre des revendications incompatibles, un lourd tribut humanitaire, et une défiance mutuelle profonde.