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Trump annonce une visite au Texas après les inondations meurtrières
Face à une tragédie d’une ampleur exceptionnelle, le président américain Donald Trump a déclaré dimanche 6 juillet qu’il se rendrait « probablement » au Texas ce vendredi 11 juillet, une semaine après les violentes inondations qui ont ravagé le sud de l’État et fait, à ce jour, près de 80 morts.
« C’est une catastrophe comme on n’en a pas vu depuis un siècle. C’est tout simplement atroce de voir ce qu’il se passe au Texas », a affirmé le président devant des journalistes, alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Washington.
Le président a cependant rejeté toute responsabilité fédérale dans le bilan de la catastrophe, notamment concernant les coupes budgétaires dans les services météorologiques. Interrogé sur une possible réembauche du personnel licencié, il a répondu laconiquement : « Je ne crois pas ».
Un camp d’été frappé de plein fouet
Au cœur du drame, le comté de Kerr concentre à lui seul 68 des victimes recensées, dont 28 enfants, selon le shérif Larry Lethia. Une situation d’autant plus tragique que ce comté abritait un camp d’été chrétien pour filles, installé en bordure du fleuve Guadalupe. Sur les quelque 750 enfants présents, dix fillettes restaient toujours introuvables dimanche soir, tout comme un moniteur.
Des témoignages poignants de familles évoquent une montée brutale des eaux et une alerte jugée tardive. Plusieurs habitants affirment ne pas avoir été informés à temps de la gravité du danger, une critique qui alimente la polémique autour des capacités d’anticipation du système d’alerte météorologique.
Une situation encore instable
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a annoncé que 41 personnes restaient officiellement portées disparues dans l’ensemble de l’État. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse, de nombreux vacanciers ayant profité du week-end prolongé pour camper dans les zones les plus touchées.
« Nous devons nous attendre à un bilan plus lourd encore dans les prochaines heures », a averti le colonel Freeman Martin, directeur de la Sûreté publique du Texas, expliquant que les équipes de secours poursuivaient leurs recherches dans des zones difficilement accessibles.
Une visite présidentielle très attendue
La venue de Donald Trump à Kerrville, épicentre du désastre, est attendue par les autorités locales et les familles endeuillées, mais suscite déjà des interrogations sur la réponse fédérale à cette crise. L’ancien président, désormais de retour à la Maison Blanche, est confronté à une gestion de catastrophe qui met à l’épreuve sa capacité à fédérer et à agir rapidement.
Alors que les secours s’organisent toujours sur le terrain et que la douleur des familles reste vive, la catastrophe texane s’impose comme un nouveau test politique et humain pour l’administration Trump.
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