La Revue de Presse du Jeudi 01 février 2024
Ramadan et inflation : Inquiétudes et incertitudes sur la table des Marocains
Le mois sacré de Ramadan approche, synonyme de grande consommation. Mais cette année, l'inflation et la sécheresse pèsent lourdement sur les esprits des Marocains.
Le pouvoir d'achat fragilisé par la flambée des prix et la crainte d'une pénurie alimentaire due à la sécheresse assombrissent les perspectives.
Le programme d'importation de bétail et la faible production laitière ne suffisent pas à apaiser les inquiétudes.
Quant aux prix des produits alimentaires, la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole rassure sur une stabilisation, soulignant une consommation de viande blanche moins importante que prévu durant Ramadan.
Les Inspirations Eco
Enseignement de l'amazigh : Le ministère de l'Education dresse un bilan positif et annonce ses ambitions
Le ministre de l'Education nationale, Chakib Benmoussa, a présenté un bilan positif des mesures prises pour améliorer l'enseignement de l'amazigh.
Lors d'une table ronde organisée par le groupe parlementaire du RNI à la Chambre des conseillers, il a souligné que 1.803 établissements primaires, soit 31% des écoles, dispensent l'enseignement de l'amazigh.
1.860 enseignants spécialisés et 746.000 élèves sont concernés, ce qui représente 19,5% du nombre total des élèves du primaire.
L'Economiste
Corruption en hausse : Le ras-le-bol des Marocains
L'Indice de Perception de la Corruption 2023 (IPC) de Transparency International dresse un tableau sombre de la situation mondiale, avec une corruption endémique et une impunité croissante.
Le Maroc, classé 97ème sur 180 pays avec un score de 38, se retrouve dans la moyenne inférieure, loin des standards de probité.
L'analyse révèle une stagnation du pays, incapable de s'affranchir d'un fléau qui gangrène les institutions et entrave le développement.
L'Opinion
Signature d'un mémorandum d'entente pour l'organisation de la 33ème session de la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique au Maroc
Le Maroc et la FAO s'associent pour organiser la 33ème session de la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique, qui se tiendra à Rabat du 18 au 20 avril 2024.
Un mémorandum d'entente (MoU) a été signé mercredi à Rabat par le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Mohammed Sadiki, et le représentant de la FAO, M. Jean Senahoun.
Ce MoU définit les termes du partenariat entre les deux parties et établit les mesures nécessaires à la réussite de la Conférence.
Aujourd'hui le Maroc
Le Panama exprime son soutien ferme à l'Initiative d'autonomie pour le Sahara marocain
Le Panama a réaffirmé son soutien indéfectible à l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc en 2007 comme la "seule base" pour une solution juste et durable au différend régional autour du Sahara marocain. Cette position a été officialisée dans une Déclaration conjointe signée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, M. Nasser Bourita du Maroc et Mme Janaina Tewaney Mencomo du Panama, lors d'une rencontre virtuelle.
Le Panama reconnaît l'Initiative marocaine comme une solution réaliste et crédible s'inscrivant dans la dynamique internationale enclenchée par le plan d'autonomie. Cette position s'aligne avec celle d'une majorité écrasante de la communauté internationale qui reconnaît la centralité du rôle de l'ONU et de son Conseil de sécurité dans la recherche d'une solution politique définitive.
AL Bayane
Le secteur des marques au Maroc en plein essor
Le secteur des marques au Maroc connaît une croissance fulgurante, avec un taux annuel de 10 à 15%. Cette dynamique est attribuée à la stratégie de développement des grands centres commerciaux, qui attire les marques internationales.
350 marques nationales et internationales opèrent actuellement au Maroc sous l'égide de la Fédération marocaine de la franchise (FMF), pour un total de 5000 points de vente et 100 000 à 150 000 emplois.
Créée en 2006, la FMF accompagne les entreprises dans leur développement sous franchise, en leur offrant un cadre juridique, financier et informatique favorable.
Al Bayane
Le Maroc, une exception économique dans un contexte régional morose
Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit une croissance économique exceptionnelle pour le Maroc en 2023 et 2024, malgré un contexte économique incertain dans la région MENA.
Alors que la plupart des pays émergents et à revenu intermédiaire de la région souffrent du conflit de Gaza, le Maroc devrait afficher une croissance de 3% en 2023, stimulée par le tourisme et la demande intérieure.
Cette performance devrait se poursuivre en 2024, avec une croissance attendue de 3,1%, à condition d'une saison agricole normale.
Le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'ensemble de la région MENA, passant de 3,4% à 2,9% en 2024.
Aujourd'hui le Maroc
Al Jayl Al Akhdar: L'entrepreneuriat agricole des jeunes en marche dans les régions
Le programme Al Jayl Al Akhdar (Génération Green 2020-2030) met l'accent sur l'entrepreneuriat des jeunes comme moteur du développement agricole et rural.
Dans les régions de Béni Mellal-Khénifra et Guelmim-Oued Noun, le programme avance à grands pas grâce à la collaboration entre le ministère de l'Agriculture et les Centres régionaux des jeunes entrepreneurs agricoles et agroalimentaires (CRJEA).
L'objectif est de créer une nouvelle génération d'entrepreneurs agricoles dynamiques et innovants.
Aujourd'hui le Maroc
Crédit bancaire : Une croissance timide en 2023, l'économie réelle en question
Le crédit bancaire global a augmenté de 5,2% en 2023, mais cette croissance masque une réalité plus contrastée.
Le financement des ménages et des entreprises privées a connu une progression modeste de 1,1%, contre 7,4% en 2022.
En revanche, les créances diverses sur la clientèle, principalement destinées aux institutions financières, ont bondi de 19%.
Cette situation soulève des questions sur la dynamique de l'économie réelle et la capacité du secteur bancaire à soutenir la croissance.
Le Matin du Sahara
La BAD innove avec succès en émettant des obligations hybrides pour financer le développement en Afrique
La Banque africaine de développement (BAD) a réalisé une première mondiale en émettant des obligations hybrides, récoltant plus de 3 milliards de dollars de commandes pour un objectif initial de 500 millions.
Cette opération inédite pour une banque multilatérale de développement permettra à la BAD de financer des projets cruciaux en Afrique, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l'eau, de la santé et du changement climatique.
Le succès de l'émission souligne la confiance des investisseurs dans la solidité financière de la BAD et son engagement à soutenir le développement durable du continent.
Le Matin du Sahara
Driss Lachguar brandit la menace d'une motion de censure : Coup de bluff ou véritable intention ?
Lors du conseil national de l'USFP, Driss Lachguar a agité la menace d'une motion de censure contre le gouvernement.
Cependant, cette menace semble peu crédible face à la majorité confortable dont dispose le gouvernement.
L'article 105 de la Constitution, qui permet le dépôt d'une motion de censure, semble difficile à activer dans le contexte actuel.
Reste à savoir si l'USFP et les autres partis d'opposition s'uniront pour tenter de renverser le gouvernement.
Liberation