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Afghanistan : les secouristes poursuivent les recherches après un séisme meurtrier
Au lendemain du violent séisme qui a frappé l’est de l’Afghanistan, la population tente de se relever dans un paysage de ruines et de deuil. D’une magnitude 6 et suivi de plusieurs fortes répliques, le tremblement de terre a touché dans la nuit de dimanche à lundi les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman, faisant plus de 800 morts et 2.500 blessés selon un bilan provisoire communiqué par les autorités.
À Jalalabad, capitale de la province de Nangarhar, les hôpitaux sont saturés. Sur un lit d’hôpital, Akhlaq, 14 ans, raconte : « Nous étions dix dans la maison. Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts. Les survivants n’ont plus de toit, ni nourriture, ni eau. » Dans les villages de Wadir et de Mazar Dara, les habitants fouillent encore les décombres à mains nues ou avec des pelles rudimentaires. Partout, des prières funéraires accompagnent des rangées de corps, souvent d’enfants, enveloppés de linceuls blancs.
Les secouristes et volontaires, épaulés par des habitants venus des districts voisins, poursuivent leurs recherches malgré des conditions difficiles. « La priorité est d’aider les blessés, puis de distribuer tentes et repas chauds aux sans-abris », a déclaré Ehsanullah Ehsan, responsable local de la gestion des catastrophes. Des hélicoptères militaires assurent sans relâche le transport des victimes et l’acheminement de l’aide.
Face à l’ampleur du désastre, l’aide internationale commence à affluer. L’ONU a débloqué un fonds d’urgence de cinq millions de dollars et lancé un appel aux dons. Le Royaume-Uni a annoncé une contribution d’un million de livres pour soutenir les familles sinistrées. Mais dans ce pays parmi les plus pauvres du monde, encore marqué par la guerre et les crises humanitaires, la reconstruction s’annonce longue et douloureuse.
Situé au croisement des plaques eurasienne et indienne, l’Afghanistan est régulièrement frappé par de violents tremblements de terre. En 2023 déjà, dans la province d’Hérat, plus de 1.500 personnes avaient perdu la vie lors d’un séisme meurtrier. Le drame actuel rappelle tragiquement la vulnérabilité de ce pays face aux catastrophes naturelles.