CAN 2025 : Achraf Hakimi rejoint le Maroc pour accélérer son retour

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À moins de deux semaines du début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), Achraf Hakimi quitte Paris pour rejoindre le Maroc et poursuivre la dernière phase de sa rééducation. Victime d’une entorse sévère à la cheville gauche lors du match PSG–Bayern Munich le 4 novembre, le capitaine des Lions de l’Atlas refuse d’abandonner son rêve : être présent dès le match d’ouverture contre les Comores, le 21 décembre.

Après trois semaines de convalescence à Murcie, en Espagne, puis plusieurs jours de travail individualisé au Campus de Poissy, Hakimi s’apprête à intensifier son programme de réathlétisation dans la tanière des Lions. « Ça va beaucoup mieux, l’inflammation est descendue. Je suis positif et concentré pour travailler fort », confiait-il récemment au micro de Canal+.

Selon RMC Sport, le Paris Saint-Germain ne laisse rien au hasard. Le club a décidé d’envoyer au Maroc deux membres de son staff médical – un médecin et un kinésithérapeute – pour accompagner Hakimi au quotidien. Objectif : assurer un suivi millimétré et préserver la continuité du travail engagé entre les équipes de Luis Enrique et celles de Walid Regragui. Les relations fluides entre le PSG et la Fédération Royale Marocaine de Football ont facilité cette collaboration exceptionnelle.

Walid Regragui, qui suit de près l’évolution de son joueur clé, se montre confiant. « C’est un grand travailleur. Il bosse dur depuis sa blessure. C’est notre leader, notre capitaine, notre Ballon d’or. On espère qu’il sera là dès le premier match », déclarait-il récemment depuis Washington.

La perspective de disputer la compétition à domicile nourrit l’immense motivation du latéral marocain. Le Maroc ouvrira cette édition historique de la CAN dans six villes du Royaume, avec 52 matches prévus dans neuf stades. Un événement majeur où le public attend de voir son capitaine mener les siens vers un titre continental qui échappe aux Lions de l’Atlas depuis 1976.

Pour Rabat comme pour Paris, l’enjeu est clair : permettre à Achraf Hakimi de retrouver la plénitude de ses moyens à temps, et peut-être, écrire enfin la page que tout un pays espère depuis près d’un demi-siècle.