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Polémique Netflix : Janie Combs brise le silence et défend son fils

15:00
Polémique Netflix : Janie Combs brise le silence et défend son fils

La controverse autour du documentaire Sean Combs : L’heure des comptes, diffusé sur Netflix depuis le 2 décembre, ne faiblit pas. Après les avocats de Sean Combs, incarcéré pour « transport de personnes à des fins de prostitution », c’est désormais sa mère, Janie Combs, 85 ans, qui brise le silence pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’« allégations fausses et manipulatoires » à son encontre.

Dans un communiqué adressé au média américain Deadline, elle exprime son indignation face aux propos tenus par deux anciens proches du rappeur, Kirk Burrowes et Tim Patterson. Le premier, ancien associé au sein de Bad Boy Records, affirme que Sean Combs aurait giflé sa mère en 1991, en pleine période de la tragédie du City College, où neuf personnes avaient perdu la vie lors d’un événement caritatif. Pour Janie Combs, cette version relève d’une instrumentalisation visant à « nuire davantage à la réputation » de son fils.

Elle réfute également les témoignages l’accusant d’avoir été une mère violente ou d’avoir laissé prospérer un environnement familial toxique. « J’ai élevé Sean avec amour et dans un dur labeur, pas avec abus », insiste-t-elle, rappelant qu’elle cumula jusqu’à quatre emplois pour assurer une éducation stable à son fils unique.

Netflix, de son côté, a défendu la légitimité du documentaire, affirmant que toutes les images utilisées avaient été « obtenues légalement » et que la production disposait « de tous les droits nécessaires ». La plateforme réfute les accusations selon lesquelles les séquences auraient été sorties de leur contexte ou utilisées de manière abusive.

La polémique concerne aussi la présence de 50 Cent parmi les producteurs du programme. Ce dernier, rival de longue date de P. Diddy, est accusé par les représentants du rappeur d’entretenir une vendetta personnelle. Le principal intéressé a répondu sans détour : « Si personne n’avait rien dit, on aurait supposé que tout le monde était d’accord avec ce qu’il a fait. »

Alors que Sean Combs purge toujours sa peine, le débat autour du documentaire, entre quête de vérité, storytelling et règlements de comptes, continue d’alimenter les discussions sur la responsabilité des plateformes et le traitement médiatique des figures déchues.



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