- 20:30Abde Ezzalzouli dans le viseur de Naples : un mercato agité pour le Real Betis
- 19:30À Marrakech, les jeunes du monde islamique réfléchissent aux défis post-Covid
- 19:00Tesla chute après clash Musk-Trump
- 18:30Maroc : une croissance de 3,6 % attendue en 2025, portée par l’agriculture et la construction
- 18:00Boualem Sansal : Paris réclame sa libération
- 17:46Le déficit commercial du Maroc s'alourdit à 133 milliards de dirhams à fin mai 2025
- 17:30Amal El Fallah Seghrouchni : « L’IA, levier de souveraineté et d’inclusion pour le Maroc »
- 17:17Le Maroc séduit les capitaux étrangers avec 14,12 milliards de dirhams d’IDE
- 17:00Forte dynamique des recettes fiscales au Maroc : +16,7 % à fin mai 2025
Suivez-nous sur Facebook
Afrique de l’Ouest : L’envers caché de la pollution plastique
La pollution plastique frappe de plein fouet l'Afrique de l’Ouest, envahissant rues, plages et océans. À Dakar, des millions de sacs plastiques sont jetés chaque jour, finissant souvent dans l'océan et aggravant une crise écologique alarmante.
Modou Fall, surnommé Mr. Plastic, se bat pour sensibiliser les Dakarois aux dangers de cette pollution. Armé de déchets plastiques, il parcourt les rues pour prôner la réduction, la réutilisation et le recyclage.
La situation est critique : en 2018, les 17 pays côtiers de la région ont rejeté 6,9 millions de tonnes de plastiques. Le Nigeria, à lui seul, produit 4,7 millions de tonnes annuelles, dont une grande partie pollue l'océan.
Les coûts sont lourds. Les dégâts causés par la pollution plastique marine varient entre 10 000 et 33 000 dollars par tonne, impactant la pêche, le tourisme et la biodiversité marine.
Pour répondre à ce défi, le programme de gestion du littoral Ouest-Africain (WACA), soutenu par la Banque mondiale avec 563 millions de dollars, se concentre sur la réduction des déchets plastiques et le soutien aux initiatives locales.
Mais la solution passe aussi par des actions locales. En Gambie, l’ONG Women in Gambia, dirigée par Isatou Ceesay, forme les enfants à la gestion des déchets et aide les femmes à recycler les plastiques en produits utiles.
Pour résoudre cette crise, un changement radical est nécessaire : passer d’une économie linéaire à une économie circulaire du plastique. Cela implique des investissements dans la collecte, le tri, et le recyclage, ainsi qu’une réglementation et des innovations adaptées. Avec ces efforts, une réduction des déchets plastiques de 40 à 50 % d’ici 2026 est envisageable, offrant une chance de protéger les écosystèmes marins pour les générations futures.
Commentaires (0)