-
16:31
-
16:08
-
15:51
-
15:46
-
15:34
-
15:28
-
15:22
-
15:16
-
15:00
-
14:45
-
14:30
-
14:30
-
14:14
-
14:00
-
13:31
-
13:30
-
13:14
-
13:10
-
12:31
-
12:10
-
12:00
-
11:47
-
11:44
-
11:33
-
11:31
-
11:29
-
11:15
-
10:44
-
10:42
-
10:42
-
10:35
-
10:21
-
10:10
-
10:00
-
09:46
-
09:30
-
09:27
-
09:24
-
09:10
-
09:03
-
09:01
-
08:45
-
08:36
-
08:31
-
08:10
-
08:00
-
08:00
-
07:40
-
07:30
-
07:07
-
22:37
-
22:14
-
21:45
-
21:35
-
21:14
-
20:46
-
20:36
-
20:13
-
19:44
-
19:30
-
19:00
-
18:44
-
18:31
-
18:10
-
18:00
-
17:49
-
17:44
-
17:30
-
17:07
-
16:45
Suivez-nous sur Facebook
Algérie : cinq ans de prison pour Mohamed Tadjadit, le “poète du Hirak”
Le militant algérien Mohamed Tadjadit, surnommé « le poète du Hirak », a été condamné mardi à cinq ans de prison pour « apologie du terrorisme », selon son avocate, Fetta Sadat.
Âgé d’une trentaine d’années, Tadjadit s’était fait connaître pour ses poèmes engagés déclamés lors des manifestations du Hirak, mouvement pro-démocratie qui avait contraint le président Abdelaziz Bouteflika à démissionner en 2019 après vingt ans de pouvoir.
Des accusations jugées « sans fondement »
Le tribunal l’a reconnu coupable de « soutien à des organisations terroristes » et de « propagation d’idées extrémistes », alors que le ministère public avait requis dix ans de prison.
Dans une déclaration conjointe publiée lundi, une vingtaine d’ONG internationales, dont Amnesty International et PEN America, ont dénoncé des accusations « sans fondement » et appelé à sa libération.
Selon elles, sa condamnation « repose uniquement sur sa poésie et son militantisme pacifique » et constitue « une violation flagrante de ses droits fondamentaux ».
Un militant souvent incarcéré
Mohamed Tadjadit a déjà été emprisonné à plusieurs reprises depuis 2019. Il avait été libéré en novembre 2024 à la faveur d’une grâce présidentielle, avant d’être de nouveau arrêté en janvier.
Dans une autre affaire, il avait été condamné à cinq ans de prison, une peine ramenée à un an en appel.
Pour les organisations de défense des droits humains, cette nouvelle condamnation envoie « un signal alarmant » à tous ceux qui militent pacifiquement pour la liberté d’expression en Algérie.
