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Benjamin Netanyahu décline l’invitation au sommet sur Gaza à Charm el-Cheikh
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne participera pas au sommet international sur Gaza, organisé lundi à Charm el-Cheikh par les États-Unis et l’Égypte, a annoncé son bureau dans un communiqué officiel.
Le chef du gouvernement israélien a confirmé avoir été invité personnellement par le président américain Donald Trump, mais il a décliné l’invitation en raison de la fête juive de Simchat Torah, célébrée à partir de lundi soir. « Le Premier ministre Netanyahu a été invité par le président américain Donald Trump à participer aujourd’hui à une conférence en Égypte. Il a remercié M. Trump pour cette invitation mais a indiqué qu’il ne pourrait pas y assister, en raison de la coïncidence avec le début de la fête de Simchat Torah », précise le communiqué du Bureau du Premier ministre.
La fête de Simchat Torah, qui marque la fin annuelle de la lecture du cycle de la Torah et le début d’un nouveau, est l’une des célébrations les plus joyeuses du calendrier juif. À cette occasion, les fidèles participent à des danses et des processions autour des rouleaux de la Torah dans les synagogues, un événement considéré comme hautement spirituel et festif.
L’absence de Benjamin Netanyahu à ce sommet, co-présidé par Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah Sissi, intervient dans un contexte diplomatique tendu au Moyen-Orient. Cette conférence vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et à poser les bases d’un nouvel accord de paix régional. Plus d’une vingtaine de dirigeants et représentants internationaux, dont le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le roi Abdallah II de Jordanie, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, y participent.
Si le Premier ministre israélien ne sera pas présent, Israël reste étroitement impliqué dans les discussions diplomatiques menées avec Washington et Le Caire sur la mise en œuvre du plan de paix proposé par les États-Unis. Des sources proches du gouvernement israélien indiquent que Netanyahu pourrait s’entretenir par visioconférence ou par l’intermédiaire de ses représentants diplomatiques.
Cette décision illustre le délicat équilibre entre les impératifs religieux et les enjeux politiques auxquels est confronté le dirigeant israélien, au moment où le pays joue un rôle central dans les négociations pour la stabilisation de la région.