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Crète : les garde-côtes grecs secourent plus de 840 migrants en cinq jours
Les opérations de sauvetage se sont intensifiées au sud de la Grèce. En l’espace de cinq jours, plus de 840 migrants ont été secourus par les garde-côtes grecs au large de la Crète, ont indiqué les autorités portuaires. Samedi matin encore, 131 personnes ont été récupérées en mer lors d’une intervention menée à une quinzaine de milles nautiques au sud de la petite île de Gavdos.
La veille, 395 autres migrants avaient déjà été pris en charge dans la même zone, confirmant la pression migratoire croissante sur cette partie de la Méditerranée. Les personnes secourues, dont les nationalités n’ont pas été précisées, voyageaient à bord d’un bateau de pêche et ont été acheminées en toute sécurité vers le port de Gavdos.
La Crète s’impose depuis plusieurs mois comme un point d’arrivée majeur pour les candidats à l’asile cherchant à rejoindre l’Union européenne. Beaucoup tentent la traversée depuis la Libye ou via la Turquie, au péril de leur vie. Les naufrages restent fréquents : début décembre, un drame avait coûté la vie à 17 personnes au large de la Crète, tandis que 15 autres étaient portées disparues après le chavirement de leur embarcation partie de Tobrouk.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 16.770 migrants sont arrivés en Crète depuis le début de l’année, un chiffre supérieur à celui enregistré sur l’ensemble des autres îles de la mer Égée. Cette hausse alimente un débat politique tendu à Athènes.
Face à l’augmentation des flux, le gouvernement conservateur dirigé par Kyriakos Mitsotakis a, cet été, suspendu temporairement l’examen des demandes d’asile pour les arrivées en provenance de Libye. Une mesure jugée « nécessaire » par l’exécutif, mais critiquée par les organisations de défense des droits humains, qui alertent sur les risques humanitaires et la saturation des capacités d’accueil.
Entre impératifs de sécurité, gestion des frontières et devoir de sauvetage en mer, la Grèce se retrouve une nouvelle fois en première ligne d’une crise migratoire qui continue de mettre à l’épreuve l’Europe du Sud.