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Casablanca-Settat engage plus de 16 milliards de dirhams pour la LGV
Réuni lundi dans le cadre de sa session de juillet, le Conseil de la région Casablanca-Settat a approuvé une série de conventions majeures, inscrites dans le sillage du programme de développement régional (PDR) 2022-2027. Au cœur de cette séance présidée par Abdellatif Maâzouz, en présence du wali Mohamed Mhidia : la validation du protocole de financement du futur projet de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Marrakech à Kénitra.
La convention, fruit d’une mobilisation institutionnelle et financière sans précédent, réunit plusieurs partenaires : les ministères de l’Intérieur, du Transport, de l’Économie et des Finances, les conseils régionaux de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Marrakech-Safi, ainsi que des institutions bancaires majeures telles qu’Attijariwafa bank, la Banque populaire, la CDG, Bank of Africa et Crédit du Maroc. La part allouée à la région Casablanca-Settat pour ce projet s’élève à 16 milliards de dirhams, sur un coût total estimé à 48 milliards.
Autre dossier stratégique validé : le financement d’un projet de canalisation pour transporter l’eau dessalée depuis les stations de Casablanca et Safi. Ce chantier, structurant dans un contexte de stress hydrique, associe notamment les sociétés régionales multiservices (SRM) des régions concernées.
Dans le domaine environnemental, le conseil a donné son feu vert à la création de centres de traitement et de valorisation des déchets ménagers, avec en ligne de mire la réhabilitation des décharges anarchiques d’ici 2034. Un virage ambitieux vers une gestion durable et circulaire des déchets.
La session a également consacré l’innovation, avec la validation d’un projet de centre de leadership entrepreneurial et d’innovation porté par l’École Hassania des travaux publics et le Laboratoire public d’essais et d’études. Ce futur hub ambitionne de renforcer l’écosystème technologique régional.
La feuille de route régionale inclut plusieurs projets à vocation sociale et économique. Parmi eux : la construction de centres de formation dans le numérique, l’ouverture d’un incubateur de projets à Sbata, l’équipement du centre Al Moustakbal à Médiouna et l’achèvement du complexe d’artisanat de Dar Bouazza.
Dans une optique d’inclusion sociale, le conseil a validé des projets pour l’emploi des jeunes en situation de handicap, la santé scolaire, ainsi que l’extension du centre Nour à Bouskoura. Le sport et la culture ne sont pas en reste : des salles omnisports, une bibliothèque municipale et un complexe sportif sont programmés à Deroua, Sidi Othmane et Rahma.
Le conseil a aussi adopté plusieurs conventions pour améliorer les routes, l’aménagement urbain et les équipements de base. Sont concernés : le triplement de la route régionale n° 320 dans la province de Nouaceur, la mise à niveau des centres communaux à Sidi Bennour et l’aménagement de la voirie de la zone industrielle de Sidi Bernoussi.
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est également renforcé avec des projets dans les provinces de Berrechid, El Jadida et Nouaceur, incluant l’installation de fontaines, des raccordements en milieu rural et la réutilisation des eaux usées.
Dans une démarche proactive, le conseil a approuvé le principe de contracter un emprunt obligataire pour soutenir la mise en œuvre du PDR. Une délégation a été accordée au président pour engager les démarches auprès des partenaires financiers.
Pour Abdellatif Maâzouz, cette session marque un tournant dans l’histoire régionale : « Nous avons adopté des projets à forte valeur ajoutée pour le territoire, dans les domaines ferroviaire, environnemental, social et économique. L’ambition est claire : faire de Casablanca-Settat un moteur de développement durable à l’échelle nationale. »