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Équateur : Daniel Noboa affirme avoir échappé à une tentative d’empoisonnement
Le président équatorien Daniel Noboa a affirmé jeudi avoir été la cible d’une tentative d’empoisonnement, après avoir reçu des chocolats et une confiture contenant trois produits chimiques en forte concentration. Ces sucreries lui auraient été offertes lors d’un événement public, selon ses déclarations à la chaîne américaine CNN.
« La présence de ces trois composés chimiques en forte concentration ne peut pas être non intentionnelle », a déclaré le chef de l’État, évoquant un acte délibéré visant à attenter à sa vie. Le service de sécurité présidentielle, relevant des forces armées équatoriennes, a déposé plainte auprès du parquet pour tentative d’homicide et transmis les échantillons analysés aux autorités judiciaires.
Cette révélation intervient dans un contexte politique particulièrement tendu en Équateur, marqué par des manifestations sociales massives et une recrudescence des tensions entre le gouvernement et certaines organisations de la société civile.
Le président Noboa a précisé que les substances découvertes dans les produits offerts avaient été identifiées par les laboratoires militaires, sans toutefois en dévoiler la nature. Les autorités équatoriennes n’ont pour l’heure communiqué aucun détail officiel sur les résultats des analyses ni sur d’éventuels suspects.
Cette tentative présumée d’empoisonnement constitue la deuxième attaque signalée contre le président en l’espace d’un mois. Début octobre, la présidence équatorienne avait affirmé que le véhicule officiel de Daniel Noboa avait été la cible de tirs, un incident attribué à des manifestants autochtones opposés à la politique gouvernementale.
Depuis la mi-septembre, l’Équateur est traversé par une vague de protestations menées par la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (Conaie), qui dénonce notamment la suppression des subventions au diesel, une mesure jugée socialement injuste. Ces mobilisations ont provoqué des blocages de routes et des affrontements sporadiques avec les forces de l’ordre dans plusieurs provinces.
Daniel Noboa, élu en 2023, tente de restaurer l’autorité de l’État dans un pays en proie à la violence du narcotrafic et à une crise économique persistante. Il prépare un référendum national prévu le 16 novembre, destiné à ouvrir la voie à une réforme constitutionnelle renforçant la répression du crime organisé et du trafic de drogue.
Face à ces tensions et à la multiplication des menaces, le gouvernement équatorien affirme vouloir renforcer la sécurité présidentielle et poursuivre les enquêtes afin de déterminer les auteurs et commanditaires de cette tentative présumée d’empoisonnement.