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Inde–Pakistan : Un cessez-le-feu sous haute tension après une vague de violence
Après plusieurs semaines d’escalade militaire le long de la ligne de contrôle (LoC), la frontière contestée entre l’Inde et le Pakistan au Cachemire, un cessez-le-feu fragile est entré en vigueur. Ce lundi, les chefs des opérations militaires des deux pays doivent s’entretenir pour faire le point sur la situation sur le terrain, alors que le calme semble timidement revenir.
Pour la première fois depuis plusieurs nuits, l’armée indienne n’a signalé aucun incident majeur, signe que les affrontements, parmi les plus violents depuis deux décennies entre ces deux puissances nucléaires, ont momentanément cessé. Le bilan reste lourd : environ soixante civils ont perdu la vie, selon les chiffres encore partiels communiqués par les deux camps.
La semaine dernière, le conflit a atteint un niveau critique, marqué par des frappes de drones, des tirs d’artillerie lourde et des échanges de missiles, ravivant le spectre d’une guerre ouverte. C’est dans ce contexte tendu que le président américain Donald Trump a annoncé samedi un cessez-le-feu "total et immédiat", fruit de négociations directes, confirmées par New Delhi et Islamabad.
Cependant, cette trêve reste incertaine et précaire. Malgré l’annonce officielle, des détonations ont été entendues dans la nuit de samedi à dimanche à Srinagar, au Cachemire indien, ainsi qu’en plusieurs points de la frontière. Les deux pays se sont mutuellement accusés de violations répétées de la trêve, même si le calme est revenu à l’aube.
Dimanche soir, les responsables militaires des deux armées se sont félicités de leurs opérations respectives. Le général AK Barthi, de l’armée indienne, a salué une "mission accomplie", tandis que son homologue pakistanais, le général Ahmed Chaudhry, a évoqué un "succès militaire" pour ses troupes.
Mais sur le terrain, les habitants restent sceptiques. À Kotmaira, côté indien, comme à Chakhoti, côté pakistanais, la population vit toujours dans la peur d’un nouveau dérapage. « Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé, mais ce n’est clairement pas le cas », confie un habitant. Un sentiment partagé de part et d’autre de la LoC, où les trêves ont souvent été de courte durée.
Donald Trump a évoqué, à l’occasion de cette accalmie, la possibilité d’une solution durable pour le Cachemire. Mais à New Delhi, l’idée a rapidement été rejetée, la question du Cachemire restant pour l’Inde une affaire strictement intérieure. « Les tensions vont persister », estime Praveen Donthi, analyste à l’International Crisis Group.
La réunion de ce lundi entre généraux indiens et pakistanais sera donc décisive pour évaluer la viabilité d’une désescalade réelle. Mais la méfiance mutuelle et les rancœurs historiques continuent de peser lourdement sur toute initiative de paix durable.
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