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JO de Paris 2024 : Coca-Cola accusé de greenwashing par une ONG environnementale
Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Coca-Cola, fournisseur officiel de boissons, se retrouve au cœur d'une polémique environnementale. L’ONG France Nature Environnement (FNE) a déposé une plainte contre la multinationale, l’accusant de pratiques trompeuses liées à ses engagements en matière de gestion des déchets.
Une promesse de "zéro déchet" contestée
Coca-Cola avait affiché son ambition de viser « zéro déchet » pour cet événement planétaire, un message relayé par Mickaël Vinet, directeur de Coca-Cola France, quelques mois avant les JO. Pourtant, sur le terrain, les pratiques de l’entreprise ont suscité de vives critiques. Selon FNE, des bouteilles en plastique ont été régulièrement vidées dans des gobelets avant d’être discrètement éliminées, donnant aux consommateurs l’illusion d’utiliser des contenants respectueux de l’environnement.
Dans un communiqué, l’ONG parle d’une « mise en scène » orchestrée par Coca-Cola pour masquer l’utilisation de bouteilles en plastique. Cette stratégie, selon Axèle Gibert, responsable de la gestion des déchets chez FNE, relève d’un « double discours » qui sape les efforts globaux de réduction du plastique, notamment dans les négociations internationales sur le traité plastique.
Des justifications qui ne convainquent pas
Face aux critiques, Coca-Cola a tenté de se défendre en invoquant des contraintes techniques et logistiques propres à certains sites olympiques. La société a mis en avant des impératifs de sécurité alimentaire et de qualité, ainsi que des défis liés à l’approvisionnement en eau, à la gestion de l’espace ou au stockage. Elle a également assuré que toutes les bouteilles en plastique utilisées seraient triées, compactées et recyclées.
Cependant, FNE rappelle que le problème dépasse le simple recyclage. La production de plastique génère des impacts environnementaux significatifs, notamment en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de pollution par les microplastiques. Ces derniers, souvent détectés dans les liquides contenus dans des bouteilles en plastique, posent également des risques sanitaires croissants.
Une plainte qui interpelle
La plainte déposée par FNE met en lumière la nécessité d’un contrôle plus strict des promesses écologiques des entreprises, particulièrement lors d’événements d’envergure mondiale comme les JO. Elle pose également une question plus large : jusqu’où les marques peuvent-elles aller pour redorer leur image sans compromettre leur responsabilité environnementale ?
Alors que la transition écologique devient une priorité mondiale, cette affaire souligne l’importance pour les consommateurs, les ONG et les autorités de rester vigilants face aux pratiques de « greenwashing ». Si les ambitions affichées par les entreprises sont un pas dans la bonne direction, elles doivent être accompagnées de mesures concrètes et cohérentes pour répondre aux défis environnementaux de notre époque.