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L’Équateur renonce à l’idée d’une base américaine aux Galápagos
Le président équatorien Daniel Noboa a annoncé vendredi l’abandon définitif du projet visant à accueillir une base militaire américaine sur l’île de Baltra, au cœur de l’archipel des Galápagos. Cette décision intervient après une vive contestation de la part de l’opposition, d’organisations écologistes et d’experts, inquiets de l’impact que pourrait avoir une telle implantation sur l’un des écosystèmes les plus fragiles de la planète.
Daniel Noboa, considéré comme l’un des principaux alliés de Washington en Amérique latine, avait initialement défendu cette option dans le cadre du renforcement de la lutte contre le narcotrafic dans le Pacifique. Cependant, l’ampleur des critiques, associée à des considérations environnementales et à l’importance symbolique des Galápagos, a conduit l’exécutif à revoir sa position.
Le chef de l’État a indiqué que la décision avait été prise en coordination avec la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, attendue prochainement à Quito. Les discussions autour d’un partenariat sécuritaire se poursuivent toutefois, avec deux nouvelles options envisagées : les villes côtières de Manta et de Salinas, où se trouvent déjà des infrastructures militaires équatoriennes. Les États-Unis y ont d’ailleurs détenu une base jusqu’en 2009.
Cette annonce intervient alors que les Équatoriens doivent se prononcer, le 16 novembre, par référendum sur la possibilité d’autoriser l’installation de bases militaires étrangères dans le pays, une mesure interdite par la Constitution depuis 2008.
Washington intensifie depuis plusieurs mois ses opérations contre les réseaux de narcotrafic dans les eaux caribéennes et pacifiques, qualifiant certains groupes criminels de « terroristes ». L’administration Trump revendique plusieurs frappes aériennes ayant causé des dizaines de morts, bien que la légalité de ces interventions et l'identité des cibles restent contestées.
En se retirant du projet de Baltra, l’Équateur cherche à concilier coopération sécuritaire avec les États-Unis et préservation de son patrimoine naturel, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et symbole universel de la biodiversité.