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La Cour constitutionnelle destitue Mohamed Boudrika de son mandat parlementaire
La Cour constitutionnelle a officiellement déclaré, ce mardi 21 janvier 2025, la destitution de Mohamed Boudrika, député élu de la circonscription Al Fida-Mers Sultan. Cette décision intervient à la suite d’une demande du Bureau de la Chambre des représentants, motivée par l’absence prolongée et injustifiée de l’élu au cours d’une année législative entière.
Une absence prolongée et des avertissements ignorés
La procédure de destitution a été enclenchée après la réception, le 15 janvier 2025, d’une lettre du président de la Chambre des représentants demandant la vacance du siège de Mohamed Boudrika. Cette requête repose sur le constat de 41 avertissements, envoyés par huissier de justice, qui sont restés sans réponse. Ces documents, renvoyés avec la mention « impossible de remettre », témoignent de l’impossibilité de contacter l’élu, dont le domicile demeurait fermé.
Lors d’une réunion du Bureau de la Chambre, tenue le 13 janvier 2025, il a été décidé de déclarer son absence injustifiée, conformément aux règles en vigueur. Cette situation a conduit la Cour constitutionnelle à valider la vacance du siège et à appeler le candidat suivant sur la liste électorale à occuper cette place.
Un parcours marqué par la controverse
Mohamed Boudrika n’en est pas à sa première destitution. Ancien président de l’arrondissement Al Fida-Mers Sultan, il avait déjà été relevé de ses fonctions à ce poste. Son parcours a également été ébranlé par son exclusion du comité exécutif de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Actuellement sous mandat d’arrêt international, Boudrika est détenu en Allemagne, où des démarches d’extradition vers le Maroc sont en cours.
Une décision en conformité avec la loi
La Cour constitutionnelle, en appliquant l’article 90 de la loi organique relative à la Chambre des représentants, a insisté sur le respect des procédures légales. Sa décision a été notifiée aux autorités concernées et sera publiée dans le Bulletin officiel, marquant un nouveau chapitre dans une affaire qui illustre l’importance de la rigueur institutionnelle face aux responsabilités parlementaires.
La vacance de ce siège rappelle la nécessité d’un engagement total des élus envers leurs obligations, renforçant la confiance du public dans les mécanismes de gouvernance du Royaume.
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