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Le Maroc élargit son programme d'ensemencement des nuages
Face à la crise de l'eau, le Maroc déploie un vaste programme d'ensemencement des nuages, prévoyant la création de 12 nouveaux sites et deux centres supplémentaires d'ici 2025. Dotée d'un budget de 100 millions de dirhams, cette initiative vise à augmenter les précipitations et améliorer la gestion des ressources hydriques.
Ce plan national comprend l’établissement de nouveaux centres dans les régions de Tensift-Al Haouz et de Souss Massa, portant ainsi à 47 le nombre total de sites d’ensemencement artificiel et à 7 le nombre de centres principaux. Baptisés "Al Ghait", ces projets espèrent accroître les précipitations de 20 % dans certaines zones. Le développement de ces infrastructures vise à renforcer les capacités du Maroc à influencer les cycles de précipitation, afin de pallier les déficits d'eau causés par la sécheresse et la demande accrue.
Cette expansion est soutenue par l’utilisation de technologies avancées, telles que l’introduction de particules de sel et de produits chimiques dans les nuages à l’aide d’avions ou de générateurs au sol. Ces particules favorisent la formation de cristaux de glace, qui se transforment ensuite en pluie ou en neige. Toutefois, l’efficacité de cette méthode dépend des conditions météorologiques et des caractéristiques des nuages.
Un rapport espagnol a exprimé des préoccupations quant aux répercussions possibles de cette stratégie sur les conditions climatiques en Espagne, soulignant l'importance de surveiller les effets transfrontaliers de ces projets. Les modifications des régimes de précipitation dans une région peuvent affecter les régions voisines, il est donc essentiel de continuer à étudier ces impacts pour éviter des conséquences inattendues et garantir une gestion équilibrée des ressources en eau à l'échelle régionale.
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