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Donald Trump défend son opération sécuritaire à Washington malgré les critiques
Donald Trump a rendu visite jeudi aux forces de l’ordre et aux militaires déployés dans la capitale fédérale. Le président américain a assuré que son opération de rétablissement de l’ordre à Washington durerait « un certain temps », malgré les critiques de l’opposition démocrate qui dénonce une dérive autoritaire.
Depuis le 11 août, l’exécutif républicain a décidé de prendre le contrôle du maintien de l’ordre dans la capitale, arguant d’une criminalité hors de contrôle. Une affirmation contestée par la maire démocrate Muriel Bowser, qui rappelle que les niveaux de violence sont « à leur plus bas depuis trente ans ». Pour Donald Trump, l’objectif affiché est clair : « rendre la ville sûre » avant d’étendre cette politique à d’autres régions.
Entouré de policiers locaux, fédéraux et de membres de la Garde nationale, le président de 79 ans a prononcé un discours en insistant sur l’efficacité de son dispositif, tout en multipliant les digressions dont il a le secret. Après avoir promis de « rénover les parcs » de la capitale, il a affirmé, non sans ironie, que son expérience dans le domaine venait de ses complexes de golf : « J’en sais plus sur l’herbe que n’importe qui », a-t-il lancé, provoquant quelques sourires parmi les forces présentes.
Trump a ensuite distribué des pizzas et des hamburgers aux policiers et militaires, avant de regagner la Maison Blanche. Sur son réseau Truth Social, il a proclamé que « Washington D.C. est de nouveau sûre », assurant qu’il n’y avait « pas eu de meurtres cette semaine pour la première fois depuis des années ». Il a même menacé la maire de la capitale d’une « prise de contrôle fédérale complète » si elle continuait à « manipuler les chiffres » sur la criminalité.
L’intervention directe de l’État fédéral dans le maintien de l’ordre à Washington s’inscrit dans la stratégie sécuritaire de Trump, déjà expérimentée en Californie en juin, où il avait déployé la Garde nationale contre l’avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom. Ces décisions renforcent les critiques de l’opposition, qui y voit une instrumentalisation politique de la sécurité publique à l’approche des élections.