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Préférence pour l'arabe classique dans l'enseignement marocain : une tendance affirmée
Une enquête récente menée par l'Institut royal des études stratégiques révèle qu'une large majorité de Marocains, soit 75%, privilégie l'arabe classique comme langue d'enseignement. Cette préférence dépasse largement celle pour le français, qui a chuté de 63,5% en 2016 à 36,9% en 2023, tandis que l'anglais a connu une hausse modérée, passant de 12% à 22% sur la même période. Quant à la darija, elle reste marginale avec seulement 11% de préférence en 2023.
L'amazighe peine à s'imposer
Bien que l'amazighe bénéficie du statut de langue officielle dans la Constitution marocaine, son adoption dans l'enseignement reste limitée. Seuls 5% des Marocains la considèrent comme langue principale, et 15% l'acceptent comme deuxième langue.
Une identité marocaine plurielle
Selon l'enquête, l'identité marocaine repose sur trois piliers fondamentaux :
- Une dimension nationale, ancrée dans l'islam, la marocanité et l'arabité.
- Une dimension territoriale, reflétant la diversité ethnoculturelle du pays, incluant les composantes amazighe et saharo-hassanie.
- Une dimension globale, illustrant l'ouverture du Maroc sur le Maghreb, l'Afrique et le reste du monde.
Les défis de la coexistence pacifique
Les principaux obstacles à une coexistence harmonieuse au Maroc sont identifiés comme étant la pauvreté, l'injustice sociale et la corruption. Les Marocains estiment que l'amélioration du pouvoir d'achat, la création d'emplois et l'amour de la patrie sont essentiels pour renforcer la paix sociale. La solidarité, la sécurité, la stabilité et l'accès aux services sociaux sont également jugés prioritaires, tandis que la justice, la liberté et la laïcité arrivent en fin de liste.
L'impact de la pandémie de Covid-19
La crise sanitaire a influencé les valeurs et les attitudes culturelles des Marocains. D'un côté, elle a favorisé la solidarité nationale et le lien civique avec les institutions publiques. De l'autre, elle a exacerbé des tensions au sein des familles nucléaires, telles que la violence conjugale, la fréquence du divorce et les troubles de la santé mentale.
Le rôle du numérique
L'enquête met également en avant l'essor spectaculaire d'Internet dans la vie sociale et professionnelle des Marocains. Toutefois, 70% des répondants considèrent que l'espace virtuel constitue un danger pour le lien social, et 85% estiment que les réseaux sociaux favorisent la propagation de fausses informations.
Cette enquête illustre l'évolution des préférences linguistiques au Maroc tout en mettant en lumière les défis sociaux et culturels auxquels le pays fait face.
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