-
15:31
-
15:08
-
15:01
-
14:48
-
14:30
-
14:30
-
14:23
-
14:15
-
14:10
-
14:00
-
13:55
-
13:48
-
13:47
-
13:24
-
13:15
-
13:00
-
12:46
-
12:34
-
12:03
-
12:00
-
11:46
-
11:45
-
11:45
-
11:38
-
11:26
-
11:20
-
11:00
-
10:46
-
10:44
-
10:24
-
10:21
-
10:00
-
09:53
-
09:52
-
09:37
-
09:05
-
09:02
-
09:00
-
08:30
-
08:18
-
08:00
-
08:00
-
07:30
-
07:22
-
07:10
-
21:47
-
21:13
-
21:00
-
20:43
-
20:12
-
19:46
-
19:41
-
19:12
-
18:39
-
18:10
-
18:00
-
17:30
-
17:00
-
16:32
-
16:00
-
15:49
Suivez-nous sur Facebook
Rabat, terrain d’essai d’un observatoire marocain de la mobilité durable
Le Maroc franchit une nouvelle étape dans sa transition verte. En partenariat avec la Coopération allemande, le Royaume prépare la mise en place d’un dispositif national de suivi de la mobilité durable. Cette initiative, qui sera d’abord expérimentée à Rabat avant d’être étendue à d’autres villes, vise à transformer le secteur des transports, l’un des plus énergivores et polluants du pays.
Un poids lourd énergétique et climatique
Le transport consomme à lui seul près de 40% de l’énergie nationale, presque exclusivement issue de carburants fossiles importés, et génère environ 30% des émissions de CO₂. Un double fardeau qui pèse sur la balance commerciale et complique les engagements climatiques du Maroc.
Un partenariat stratégique
Pour y répondre, le projet « Mobilité durable sur la base des énergies renouvelables – DKTI VI », conduit par la GIZ et le ministère de la Transition énergétique, propose de doter le pays d’outils modernes d’analyse et de pilotage. Au programme : un observatoire national, des indicateurs de performance couvrant les aspects techniques, sociaux et environnementaux, ainsi que le recours à l’intelligence artificielle et à l’imagerie satellite pour un suivi en temps réel.
Trois piliers d’action
La démarche s’articule autour de trois priorités :
- intégrer les différents modes de transport pour fluidifier les déplacements et réduire les coûts logistiques ;
- digitaliser les services afin d’améliorer la gestion des flux et l’expérience des usagers ;
- assurer l’inclusivité, en rendant les systèmes de transport accessibles à tous et en tenant compte de la dimension genre.
Une feuille de route en préparation
Deux chantiers sont prévus : dresser un état des lieux complet de la mobilité durable au Maroc – infrastructures, gouvernance, impacts sociaux et environnementaux – puis élaborer une feuille de route nationale avec des indicateurs clairs et des mécanismes de suivi.
Rabat servira de laboratoire grandeur nature, avec des tests portant sur la qualité de l’air, les pratiques de mobilité et les scénarios d’aménagement urbain. Des ateliers et consultations régulières viendront garantir l’adhésion des acteurs institutionnels et locaux.
En se dotant de ce futur observatoire, le Maroc espère anticiper les évolutions de la demande, renforcer sa résilience énergétique et inscrire durablement son secteur des transports dans une logique de décarbonisation.