Revue de presse de ce mercredi 11 décembre 2024

Les Inspirations Éco : Niveau de vie des Marocains – Une inflexion après 2019

Selon l’Enquête nationale sur le niveau de vie des ménages, publiée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), le niveau de vie des Marocains a globalement progressé entre 2014 et 2022, mais cette tendance a connu un ralentissement marqué après 2019. L’étude met en évidence l’impact de la pandémie, de l'inflation et des sécheresses successives sur la situation socioéconomique. Malgré une amélioration annuelle moyenne de 1,1 % du niveau de vie entre 2014 et 2022, l'impact des crises récentes se fait sentir plus particulièrement en milieu rural, où la progression n’a été que de 0,6 % sur la même période.

Dattes : Les importations explosent malgré la production locale

Bien que le Maroc figure parmi les dix premiers producteurs mondiaux de dattes, les importations de ce fruit ont considérablement augmenté, atteignant des volumes records lors de la saison 2023-2024. En dépit d'une consommation relativement faible par habitant comparée à d'autres pays producteurs, le marché marocain dépend de plus en plus des importations pour satisfaire la demande locale. Les autorités doivent donc équilibrer production nationale et importations pour répondre aux besoins croissants.

Transferts de fonds : Le Maroc troisième en Afrique

Selon un rapport de la Fondation Mo Ibrahim, le Maroc se classe troisième en Afrique pour les transferts de fonds, avec 11,2 milliards de dollars reçus en 2022. Ce montant représente une part importante des recettes publiques du pays. L'Afrique dans son ensemble a vu les transferts de fonds tripler depuis 2005, atteignant près de 100 milliards de dollars en 2022, représentant ainsi une source de revenus clé pour de nombreux pays du continent.

L’Opinion : Dessalement de l’eau de mer – Un investissement stratégique face aux défis climatiques

Avec une baisse significative des précipitations, le Maroc intensifie ses efforts pour garantir l'approvisionnement en eau potable. Le pays a doublé sa capacité de dessalement de l’eau de mer, passant de 145 millions à 270 millions de mètres cubes par an. L'objectif est d'atteindre 1,7 milliard de mètres cubes d'ici 2030. Ces efforts visent à réduire la dépendance aux ressources naturelles traditionnelles et à répondre aux besoins croissants en eau, particulièrement dans un contexte de changements climatiques.

Al Ahdath Almaghribia : Quatre nouvelles zones industrielles à Casablanca

Dans le cadre du Programme de développement régional 2022-2027, le Conseil de la région Casablanca-Settat prévoit la création de quatre nouvelles zones industrielles. Ces zones, destinées à accueillir les investisseurs, visent à renforcer l’infrastructure industrielle de la région et à soutenir la croissance économique en offrant des espaces adaptés aux besoins d’investissement. La mise en place de ces zones devrait également encourager la création d'emplois.

Al Alam : Grève des médecins internes et résidents du Maroc

La Commission nationale des médecins internes et des résidents poursuit sa mobilisation contre les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur, avec une grève de deux jours prévue cette semaine. Les médecins protestent contre les conditions de travail et les mesures prises par le gouvernement, qui, selon eux, ne répondent pas aux besoins urgents du secteur de la santé.

Al Akhbar : Autorisations exceptionnelles pour de nouveaux hôtels à Tanger

Face à un besoin croissant en infrastructure hôtelière, notamment après l'évaluation de la FIFA sur les capacités d'hébergement à Tanger, les autorités marocaines ont annoncé la délivrance d’autorisations exceptionnelles pour la construction de nouveaux hôtels dans la ville. Cette mesure vise à combler le déficit et à soutenir le développement touristique de la région.

Assahra Almaghribia : Le Maroc a importé près de 60 millions de quintaux de blé

En raison d'une production céréalière insuffisante ces dernières années, le Maroc a importé près de 60 millions de quintaux de blé pour satisfaire ses besoins. Ce déficit récurrent souligne la dépendance du pays aux importations pour couvrir ses besoins en produits céréaliers, en particulier en blé tendre et dur, principalement en provenance de Russie, France et Canada.