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Santé mentale au Maroc : un chantier en quête de renforts
Le secteur de la santé mentale au Maroc fait face à un déficit criant en ressources humaines et en infrastructures adaptées, malgré une demande croissante pour les soins psychiatriques. Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a récemment souligné ces défis devant la Chambre des représentants, insistant sur la nécessité d'une réforme en profondeur pour améliorer l’accès aux soins.
Actuellement, le pays dispose d’un hôpital psychiatrique de 1.358 lits, de plusieurs services spécialisés totalisant 989 lits et de 26 centres de traitement de la dépendance. Toutefois, ces structures restent insuffisantes pour répondre aux besoins de la population. En 2023, plus de 250.000 patients ont bénéficié d’un suivi, mais le nombre de professionnels reste limité : 655 psychiatres et 1.700 infirmiers spécialisés exercent dans les secteurs public et privé.
Face à cette situation, le ministère a alloué 108 nouveaux postes pour renforcer le personnel médical en 2023 et 2024. D’ici 2030, des projets ambitieux verront le jour, dont la construction de six hôpitaux régionaux spécialisés, le déploiement de 26 unités mobiles et l’extension des services psychiatriques dans les hôpitaux.
Outre le renforcement des ressources humaines et des infrastructures, une réforme du cadre juridique est en cours pour mieux protéger les patients et aligner la législation marocaine sur les standards internationaux. Un système numérique national de suivi sera également mis en place pour améliorer la planification et la prise en charge des troubles psychiques.
La santé mentale reste un défi majeur, nécessitant des investissements conséquents et une vision à long terme pour garantir un accès équitable aux soins psychiatriques au Maroc.
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