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Sarkozy condamné pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable, jeudi, par le tribunal correctionnel de Paris d’association de malfaiteurs dans le cadre de l’affaire du financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007 par l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Âgé de 70 ans, l’ex-chef de l’État a toutefois été relaxé des faits de corruption.
Selon la présidente du tribunal, Nicolas Sarkozy a « laissé ses proches collaborateurs agir en vue d’obtenir des soutiens financiers » auprès du régime libyen, ce qui constitue un manquement grave à ses responsabilités. Ce jugement s’inscrit dans le cadre d’une enquête tentaculaire qui a marqué la vie politique française depuis plus d’une décennie, alimentée par des révélations, des documents et de multiples témoignages.
Ce procès, suivi avec une grande attention en France comme à l’international, remet en lumière les liens troubles entre certains responsables politiques français et le régime de Mouammar Kadhafi, tombé lors du soulèvement libyen de 2011. Pour la justice, il ne s’agit pas d’un simple soupçon mais d’une organisation visant à obtenir des fonds étrangers, au mépris des règles électorales françaises.
Nicolas Sarkozy, qui a toujours nié toute implication personnelle, entend contester cette décision en faisant appel. Cette nouvelle condamnation s’ajoute à d’autres affaires judiciaires dans lesquelles l’ancien président a été impliqué ces dernières années, alimentant le débat sur l’héritage de sa présidence et la question de la transparence dans le financement de la vie politique française.
Au-delà du cas Sarkozy, ce verdict met une nouvelle fois en évidence la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle du financement des campagnes électorales en France, afin d’éviter toute ingérence étrangère dans les processus démocratiques.