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Tanzanie : l’opposition évoque 700 morts dans les violences post-électorales

Vendredi 31 Octobre 2025 - 14:30
Tanzanie : l’opposition évoque 700 morts dans les violences post-électorales

Le climat politique en Tanzanie connaît une escalade alarmante. Depuis mercredi, des violences liées au processus électoral auraient causé environ 700 morts, selon le parti d’opposition Chadema, qui affirme avoir recueilli ces estimations auprès d’hôpitaux dans plusieurs régions du pays. 

Selon Chadema, les villes de Dar es Salam et Mwanza figurent parmi les plus touchées, avec respectivement environ 350 et plus de 200 victimes. « Nous demandons au gouvernement de cesser immédiatement l’usage de la force contre les manifestants et de respecter la justice électorale », a déclaré John Kitoka, porte-parole du parti. Des marches se poursuivaient vendredi dans la capitale économique, malgré les tensions persistantes.

L’organisation Amnesty International a également indiqué avoir reçu des informations faisant état d’au moins 100 morts sur les deux derniers jours, tout en soulignant l’extrême difficulté à vérifier les chiffres en raison des restrictions imposées sur les communications et les déplacements.

Ces violences surviennent dans un contexte électoral déjà contesté. Chadema avait été exclu de la compétition après avoir refusé de signer un code électoral jugé non conforme aux réformes exigées par l’opposition. Son leader, Tundu Lissu, arrêté en avril et poursuivi pour trahison, risque la peine capitale. De son côté, Luhaga Mpina, autre figure de l’opposition de l’ACT-Wazalendo, a été disqualifié pour des raisons administratives.

Face à la montée des tensions, les Nations unies ont appelé les forces de sécurité tanzaniennes à faire preuve de retenue. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a exhorté vendredi les autorités à éviter l’usage d’une force disproportionnée, demandant l’ouverture d’enquêtes rapides et impartiales sur les événements.

Si le gouvernement reste silencieux sur le bilan avancé par l’opposition, la situation s’annonce déterminante pour l’avenir politique du pays, alors que l’appel à un gouvernement de transition pour organiser des élections « libres et justes » gagne en intensité.



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