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Tensions diplomatiques : La justice française ravive le conflit entre Paris et Alger
Les relations entre la France et l’Algérie traversent à nouveau une zone de turbulences, attisées cette fois par une décision judiciaire française. La Cour d’appel de Paris a rejeté, le 28 avril, la demande de remise en liberté provisoire d’un agent consulaire algérien, incarcéré dans le cadre de l’affaire de l’enlèvement présumé du youtubeur algérien Amir Boukhors, connu sous le pseudonyme d’Amir DZ.
Ce refus, intervenu dans un contexte déjà tendu, pourrait relancer l’escalade diplomatique entre les deux pays. Pour rappel, cet agent consulaire, accompagné de deux autres individus, avait été inculpé le 11 avril pour des faits d’arrestation, de séquestration et de détention arbitraire avec une qualification aggravante liée à une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste.
Alger n’a pas tardé à réagir, dénonçant ce qu’il qualifie de « développement inadmissible » et prévenant qu’il en résulterait un « grand dommage » aux relations bilatérales. Cette réaction intervient alors même que les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune semblaient récemment engagés dans un processus d’apaisement, après une précédente crise diplomatique.
Mais cette nouvelle affaire a rouvert les blessures. Dès le 14 avril, Alger expulsait douze fonctionnaires français, déclenchant une riposte immédiate de Paris, qui a décidé de renvoyer à son tour douze membres du personnel diplomatique algérien, tout en rappelant pour consultations son ambassadeur en poste à Alger, Stéphane Romatet.
Sur le plan économique, les conséquences n’ont pas tardé non plus : le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) a annulé une rencontre prévue en France avec le Medef, soulignant qu’un projet d’investissement maritime avait été compromis par des recommandations françaises jugées dissuasives.
Depuis, une forme de silence précaire s’est installée entre les deux capitales, que la dernière décision de la justice française pourrait briser. Ce nouvel épisode judiciaire risque d’alimenter une défiance croissante entre Paris et Alger, dans un climat où chaque geste semble désormais peser lourdement sur l’équilibre diplomatique fragile entre les deux nations.
La suite des événements dira si les canaux diplomatiques parviendront à éviter une nouvelle dégradation durable.
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