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Trafic d’enfants : un réseau criminel exploite des Marocaines vulnérables
Les autorités européennes ont récemment mis au jour un réseau criminel organisé impliqué dans la « location » d’utérus et le trafic illégal d’enfants. L’affaire a éclaté en Espagne après l’arrestation de deux individus soupçonnés de diriger un système clandestin exploitant des femmes en situation précaire, notamment des Marocaines.
Un ciblage méthodique des femmes vulnérables
Selon les premiers éléments de l’enquête, ces réseaux ciblent principalement des femmes marocaines en détresse, comme les sans-abris ou celles contraintes à la prostitution. Attirées par la promesse d’une rémunération, elles se retrouvent impliquées dans un circuit clandestin où leur grossesse est surveillée hors des circuits hospitaliers officiels. Cette stratégie permet aux criminels de contourner les lois et d’effacer toute trace de l’identité biologique des nouveau-nés.
Les bébés sont ensuite enregistrés sous le nom de couples souffrant d’infertilité grâce à des documents falsifiés et des témoignages mensongers. Cette falsification administrative permet leur vente sous une apparence légale, compliquant ainsi les poursuites judiciaires.
Des cliniques clandestines et des techniques sophistiquées
Les enquêteurs surveillent également des établissements suspects en Espagne et ailleurs, soupçonnés de pratiquer illégalement la gestation pour autrui. Certaines cliniques clandestines proposent même la congélation d’embryons pour une implantation différée, rendant encore plus difficile le suivi des enfants issus de ces pratiques illégales.
L’une des principales préoccupations des autorités concerne la diffusion de ces offres sur les réseaux sociaux. Des annonces vantant la gestation pour autrui avec des femmes marocaines circulent sur diverses plateformes, attirant des clients potentiels cherchant à contourner les législations en vigueur.
Le recours aux cryptomonnaies pour dissimuler les transactions
Face au renforcement des contrôles aux frontières, notamment à Sebta et Melilia, ces réseaux ont déplacé leurs activités vers d’autres régions espagnoles et adaptent leurs méthodes. Ils utilisent des plateformes de communication cryptées pour éviter d’être repérés et privilégient les paiements en cryptomonnaies, rendant les transactions difficiles à tracer.
Les autorités européennes, en collaboration avec Interpol et d’autres organismes internationaux, intensifient leurs efforts pour démanteler ces réseaux et protéger les femmes exploitées. Cependant, la complexité de ces organisations et l’utilisation de technologies avancées rendent la lutte particulièrement ardue.
Cette affaire met en lumière une réalité inquiétante : la précarité et l’absence de protection sociale exposent de nombreuses femmes à des formes modernes d’exploitation. Elle souligne également la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour endiguer ce trafic d’un genre particulier.
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