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Tunisie : quarante morts dans un nouveau drame de la migration clandestine
Une nouvelle tragédie migratoire a endeuillé la Méditerranée. Quarante migrants originaires d’Afrique subsaharienne, dont plusieurs enfants en bas âge, ont perdu la vie mercredi au large des côtes tunisiennes, alors qu’ils tentaient de rejoindre clandestinement l’Europe à bord d’une embarcation de fortune.
Selon les autorités locales, le naufrage est survenu au large de Salakta, une petite ville côtière située près de Mahdia, dans le sud-est de la Tunisie.
D’après Walid Chtabri, porte-parole du parquet de Mahdia, le bateau transportait environ 70 migrants lorsqu’il a chaviré en pleine mer.
L’embarcation, construite en fer et impropre à la navigation, a sombré peu après son départ. Quarante personnes ont péri et trente autres ont été secourues par les garde-côtes tunisiens.
Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver d’éventuels disparus, mais les autorités redoutent un bilan encore plus lourd.
Ce drame s’ajoute à la longue liste des naufrages survenus au large de la Tunisie et de la Libye, deux principaux points de départ des traversées clandestines vers l’Europe.
Ces derniers mois, les départs se sont multipliés depuis les côtes tunisiennes, notamment à partir des régions de Sfax, Mahdia et Gabès, malgré le renforcement de la surveillance maritime et les campagnes de sensibilisation menées par les ONG locales.
Selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 2 500 migrants ont perdu la vie ou ont été portés disparus depuis le début de l’année en tentant de traverser la Méditerranée centrale — l’un des itinéraires les plus dangereux au monde.
La majorité des victimes de ces naufrages sont originaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre — notamment de Côte d’Ivoire, du Mali, du Soudan ou du Nigeria —, poussées à fuir la pauvreté, les conflits ou les effets du changement climatique.
Les ONG dénoncent des conditions de voyage inhumaines, des réseaux de passeurs toujours plus actifs et une absence de solutions durables de la part des pays européens et nord-africains.
Face à la recrudescence des drames, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une meilleure coordination régionale entre la Tunisie, les pays africains d’origine et l’Union européenne.
Les accords migratoires signés ces derniers mois entre Tunis et Bruxelles, bien qu’axés sur la lutte contre l’immigration irrégulière, sont critiqués pour leur manque de dimension humanitaire.
Le drame de Mahdia vient rappeler la fragilité du modèle actuel, où les traversées clandestines restent, pour des milliers de personnes, le seul espoir d’une vie meilleure.