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Ukraine : Paris accueille une réunion stratégique face au blocage russe
Jeudi, l’Élysée deviendra le centre d’une diplomatie à haut risque. Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer coprésideront, en présence de Volodymyr Zelensky, une réunion des pays regroupés au sein de la « Coalition des volontaires », un format qui rassemble une trentaine de nations mobilisées pour soutenir militairement l’Ukraine.
Cette rencontre survient dans un contexte de blocage diplomatique. Les efforts de Washington, menés par Donald Trump qui s’est entretenu récemment avec Vladimir Poutine en Alaska, n’ont pas permis de rapprocher les positions. À Kiev, l’amertume domine : les autorités ukrainiennes accusent Moscou de jouer la montre et d’exhiber une volonté de négociation uniquement pour préparer de nouvelles offensives.
Pour Paris et Londres, l’enjeu est double : afficher la continuité d’un soutien militaire à l’Ukraine, mais aussi consolider une cohésion européenne mise à l’épreuve par la durée de la guerre. Si certains pays plaident pour un renforcement de l’aide en armement, d’autres s’inquiètent des conséquences économiques et sociales d’un conflit qui s’éternise.
En accueillant cette réunion, Emmanuel Macron entend rappeler la centralité de la France dans le dossier ukrainien, alors que Londres, sous l’impulsion de Keir Starmer, veut s’imposer comme un partenaire de premier plan dans la sécurité européenne. La présence de Volodymyr Zelensky à Paris incarne, quant à elle, la volonté de Kiev de maintenir la pression sur ses alliés et de rappeler l’urgence d’une aide accrue.
Depuis février 2022, la Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien et conserve l’avantage militaire sur le front. Ce conflit, le plus meurtrier qu’ait connu le continent depuis la Seconde Guerre mondiale, a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de victimes. L’avenir de l’Ukraine, mais aussi celui de la sécurité européenne, se joue en grande partie dans la capacité de ses alliés à rester mobilisés face à une Russie qui refuse de céder du terrain.
La réunion de Paris ne promet pas d’annonces spectaculaires, mais elle se veut un signal : malgré la lassitude et les divergences, la coalition formée autour de Kiev ne veut pas relâcher son effort. Un message adressé autant à Moscou qu’aux opinions publiques européennes.