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Visas Schengen : les Marocains dénoncent les pratiques frauduleuses des intermédiaires


Jeudi 16 Mai 2024 - 07:00

De plus en plus de Marocains désireux de se rendre en Europe sont confrontés à une situation précaire : la pénurie de rendez-vous pour la demande de visa Schengen. Une opportunité dont profitent allègrement des intermédiaires peu scrupuleux, qui s'accaparent les créneaux disponibles et les revendent à prix d'or.

Sur les réseaux sociaux, la grogne monte. Les témoignages de personnes ayant dû débourser jusqu'à 2000 dirhams pour obtenir un rendez-vous se multiplient. Parmi les victimes de ces pratiques frauduleuses, nombreux sont ceux qui doivent impérativement se rendre dans un pays européen, que ce soit pour des études, des affaires, un emploi ou des soins médicaux.

Face à cette situation, une question taraude les esprits : comment ces intermédiaires parviennent-ils à obtenir des rendez-vous alors que les sites officiels affichent complet ? Une internaute, exaspérée, résume bien le sentiment général : « Il est grand temps de mettre un terme à ces agissements et de rétablir l'équité dans l'accès aux rendez-vous pour les visas Schengen. »

Le député Rachid Hamouni a pris à bras-le-corps ce problème épineux. Dans une question écrite adressée au ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, il appelle à la mise en place de solutions numériques pour contrer les pratiques des intermédiaires.

Selon Hamouni, la demande de rendez-vous pour les visas français et espagnols a atteint des sommets, et il est urgent de pallier les failles numériques qui permettent aux intermédiaires de monopoliser les créneaux. Il interpelle le ministère sur les mesures prévues pour modifier la procédure de prise de rendez-vous et empêcher les intermédiaires de tirer profit de la situation.

Les Marocains espèrent que ces initiatives porteront leurs fruits et que la bataille des rendez-vous pour les visas Schengen ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir.


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