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Donald Trump promet d'éviter une troisième guerre mondiale

Donald Trump promet d'éviter une troisième guerre mondiale
Lundi 26 Août 2024 - 09:45
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Dimanche 25 août a été marqué par une escalade des tensions au Proche-Orient, avec une attaque d'ampleur du Hezbollah contre Israël. Cette situation a rapidement été intégrée dans la campagne présidentielle américaine, où Donald Trump, candidat républicain, a promis d'éviter une Troisième Guerre mondiale.

L'ancien président américain, actuellement en lice pour la Maison-Blanche, a critiqué sévèrement l'administration Biden pour sa gestion de la politique étrangère. Tôt ce dimanche, l'armée israélienne a annoncé des frappes préventives au Liban. En réponse, le Hezbollah a lancé une attaque aérienne contre Israël, envoyant plus de 320 roquettes sur le sol israélien.

« Qui négocie pour nous au Moyen-Orient ? Des bombes tombent un peu partout ! » a écrit Donald Trump sur X ce dimanche. « Joe le dormeur dort sur une plage de Californie, exilé vicieusement par les démocrates, et la camarade Kamala fait la tournée des bus de campagne avec Tampon Tim, son très mauvais choix de vice-président », a-t-il ajouté. Trump faisait référence au retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche en juillet dernier, à l'investiture de Kamala Harris par les démocrates et à sa campagne aux côtés de son colistier, Tim Waltz.

Ces déclarations visent à souligner la responsabilité de l'administration Biden dans les crises au Proche-Orient, insinuant que Kamala Harris et le président actuel se désintéressent des affaires étrangères pour se concentrer sur la campagne démocrate. « Évitons la Troisième Guerre mondiale, car c’est ce vers quoi nous nous dirigeons ! », a affirmé Trump, en difficulté dans les sondages depuis l'investiture de Kamala Harris comme candidate démocrate.

Les États-Unis, Fidèles Alliés d'Israël

Bien que Donald Trump critique le manque d'action de l'administration Biden, les États-Unis continuent de soutenir fermement Israël. Un haut responsable de la défense américaine a annoncé que les États-Unis ont aidé l'armée israélienne à surveiller et suivre les tirs du Hezbollah lors de l'attaque de dimanche. « Les États-Unis ne sont pas impliqués dans les frappes préventives d’Israël hier soir. Nous avons fourni du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance pour suivre les frappes arrivant du Hezbollah libanais », a-t-il déclaré à l'AFP.

Les États-Unis continuent de soutenir le droit d'Israël à se défendre contre des attaques venant du Liban ou de l'Iran. Au Caire, les discussions sur une trêve à Gaza, lancées jeudi 22 août, se poursuivent avec la médiation des États-Unis. L'AFP note la présence du directeur de la CIA, William Burns, et du coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk.

Joe Biden a également effectué plusieurs visites d'État au Proche-Orient pendant son mandat. En 2022, il s'est rendu en Cisjordanie, en Israël et en Arabie saoudite. En octobre dernier, quelques jours après l'attaque du 7 octobre du Hamas, le président a effectué une visite de solidarité à Tel-Aviv, mais a dû renoncer à se rendre en Jordanie.

Une Campagne Électorale Marquée par les Tensions Internationales

La campagne électorale américaine est marquée par des tensions internationales croissantes, avec des critiques virulentes de Donald Trump à l'encontre de l'administration Biden. Alors que le Hezbollah intensifie ses attaques contre Israël, les États-Unis jouent un rôle crucial dans la région, soutenant leur allié israélien tout en cherchant à apaiser les tensions.

Les déclarations de Trump mettent en lumière les enjeux de la politique étrangère dans la course à la Maison-Blanche, avec des questions cruciales sur la gestion des conflits au Proche-Orient et la prévention d'une escalade potentiellement catastrophique. À l'approche des élections, les candidats devront démontrer leur capacité à gérer des crises internationales complexes et à maintenir la stabilité dans une région déjà fragilisée.


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