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Affaire de Khémisset : réfutation des allégations de zoophilie par le procureur général
Le Procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat a formellement réfuté les allégations troublantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux, impliquant des jeunes femmes dans des actes de zoophilie présumés dans la banlieue de Khémisset. Dans un communiqué officiel, le Procureur général a clarifié la situation en fournissant des détails sur les résultats de l'enquête menée par les services de la police judiciaire.
L'affaire a débuté avec la diffusion d'enregistrements audio suggérant l'implication du fils d'un responsable judiciaire dans des actes répréhensibles. Cependant, les investigations ont révélé que le propriétaire de la maison en question est un citoyen travaillant et résidant dans un pays européen, démentant ainsi toute connexion avec un responsable judiciaire.
Quatre individus, deux hommes et deux femmes, ont été déférés devant le ministère public. Les deux femmes sont suspectées d'avoir publié et diffusé les enregistrements audio, alimentant ainsi des rumeurs basées sur des dires non confirmés. L'une des femmes a été identifiée comme étant à l'origine de l'ajout de la pratique d'actes zoophiles dans les enregistrements.
Les résultats de l'enquête ont également souligné que les allégations, initialement véhiculées par les deux femmes, étaient basées sur des crimes imaginaires, dénués de preuves tangibles. Il est suggéré que les enregistrements audio pourraient avoir été fabriqués, et la diffusion de photos de femmes pourrait résulter de désaccords entre les parties impliquées.
Les deux hommes déférés sont décrits comme un ami du propriétaire de la maison et un chauffeur de taxi. Ils sont suspectés d'amener des femmes à la maison pour des activités débauchées, sans lien avec la zoophilie mentionnée dans les enregistrements audio.
Sur la base de ces éléments, le ministère public a présenté une requête au juge d’instruction, demandant une enquête sur les personnes impliquées présumées dans des actes de signalement d'un crime inexistant, présentation de fausses preuves, diffusion de fausses allégations et photos sans consentement. Les deux femmes font face à des accusations de diffamation, tandis que les deux hommes sont accusés d'incitation à la débauche.
À la suite des interrogatoires préliminaires, le juge d’instruction a ordonné l'incarcération des suspects en attendant la conclusion de l'enquête. Les autorités poursuivent leurs recherches pour appréhender d'autres personnes potentiellement impliquées dans des activités illégales liées à cette affaire, et les mesures juridiques appropriées seront prises en fonction des conclusions de l'enquête.