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Avortement : une augmentation significative des IVG en France en 2023
En 2023, la France a enregistré une nette augmentation des interruptions volontaires de grossesse (IVG), avec 243.623 cas rapportés, soit 8.600 de plus qu'en 2022. Cette tendance à la hausse s'inscrit dans un contexte post-pandémique, où les chiffres avaient considérablement diminué durant les années 2020 et 2021 en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Selon une étude récente de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), le taux de recours à l'IVG atteint désormais 16,8 pour 1.000 femmes âgées de 15 à 49 ans, en hausse par rapport à 16,4 pour 1.000 en 2021 et 15,1 pour 1.000 en 2020. Cette augmentation est particulièrement marquée chez les femmes âgées de 20 à 34 ans, un groupe où les IVG restent prédominantes.
Il est également à noter qu'une part significative des IVG, soit 41%, a été réalisée en dehors des établissements de santé. Depuis l'autorisation en 2005 des IVG médicamenteuses en ville, cette méthode représente aujourd'hui 79% des cas. En 2023, 48% des IVG ont été effectuées en établissement de santé, 46% en cabinet libéral, et les 6% restants en centre de santé ou de santé sexuelle.
L'élargissement du délai légal pour recourir à l'IVG, passant de 12 à 14 semaines depuis la loi de mars 2022, a concerné 2,5% des IVG pratiquées en établissement de santé. À l'international, des pays comme le Danemark envisagent de prolonger encore ce délai, permettant aux femmes d'avorter jusqu'à 18 semaines de grossesse.
La hausse des avortements en France soulève des questions sur l'accès à l'éducation sexuelle et à la contraception, d'autant plus que la journée mondiale de la contraception, célébrée chaque année le 26 septembre, souligne l'importance de l'information et de l'accès aux méthodes contraceptives pour prévenir les grossesses non désirées.
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